Malgré plus d’un an de violences dans la bande de Gaza, l’espoir d’une paix durable entre Israéliens et Palestiniens subsiste, selon les 90 États et organisations internationales réunis le 30 octobre en Arabie saoudite pour former une nouvelle « alliance internationale » visant à encourager la création d’un État palestinien.
Que peut présager cette alliance ?
Lors de cette réunion, des diplomates ont indiqué que les discussions porteraient sur les défis de l’Unrwa, l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens, et sur les moyens de promouvoir une solution à deux États. Cette « Alliance internationale pour la mise en œuvre de la solution à deux États », annoncée en septembre lors de l’Assemblée générale des Nations unies, regroupe des pays arabes, musulmans, et européens, avec la participation de l’Union européenne représentée par Sven Koopmans.
En ouverture, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Fayçal ben Farhane, a dénoncé la « situation humanitaire catastrophique » à Gaza, qualifiant les événements de tentative d’expulsion du peuple palestinien, ce que l’Arabie saoudite rejette fermement. La guerre a relancé le débat autour d’une solution à deux États, bien que celle-ci semble compromise face à l’opposition du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a réaffirmé que l’Arabie saoudite ne reconnaîtrait pas Israël sans la création d’un État palestinien, tandis que l’Irlande, la Norvège, l’Espagne, et récemment la Slovénie, ont déjà reconnu cet État.