Depuis le 18 octobre, il est incarcéré à la prison de Meaux. Il a été mis en examen pour «assassinat et tentatives d’assassinats terroristes» dans le cadre de l’attentat d’Arras. Selon cette note, il serait un détenu «calme et correct avec le personnel». Toutefois, son comportement et ses propos laissent perplexe les surveillants pénitentiaires comme les enquêteurs.
Il assume et se vante d’avoir commis l’attaque qui a coûté la vie à Dominique Bernard
Si l’homme de 20 ans est placé au quartier d’isolement, «il n’a pas abordé les faits, précisant seulement qu’il est suspecté lors de son audience arrivant. Il s’est par ailleurs montré souriant, prenant le temps de réfléchir et de reformuler ses questions », peut-on lire sur cette note. Néanmoins, son comportement a toutefois évolué quand son cas a été évoqué par un gradé de la prison. En effet, il dira: «c’est un rêve, je ne réalise pas». Selon nos confrères du Parisien, cette phrase suggère que le terroriste Russe radicalisé se vanterait d’avoir commis l’attentat qui a coûté la vie à Dominique Bernard, professeur au lycée Gambetta-Carnot d’Arras.
Il a demandé à recevoir un Coran et à rencontrer l’aumônier
Cette note du SNRP nous permet d’apprendre que Mohammed Mogouchkov suit «tous les jours l’actualité». Il a aussi demandé à recevoir un Coran et à rencontrer l’aumônier. Toujours selon Le Parisien, il a également été auditionné plusieurs fois par la Sous-direction anti-terroriste. S’il refuse toujours de s’expliquer sur l’attaque d’Arras, il se contentera de répondre à des questions plus générales sur son environnement. Il abordera la question de son père, expulsé vers la Russie en 2018, qu’il dit avoir été «déporté». Enfin, les enquêteurs pensent qu’il avait préparé son acte, probablement plusieurs mois avant de passer à l’acte, et qu’il ne pensait pas y survivre.
« C’est un rêve, je ne réalise pas » : on m’a rapporté que l’assassin d’un très regretté collègue à Besançon avait émis des propos comparables. Cela peut arranger la défense de faire passer le criminel pour fou, dérangé psychiquement, et de tenter d’en rendre, plus ou moins, la société responsable.
Pour ce genre de gens il faut restaurer la peine de mort ; mon avis est que de toutes façons cela restera plus humain qu’une incarcération de longue durée.