Elle était soupçonnée d’avoir, avec l’aide d’un de ses adjoints, facilité les activités de trafic de drogue tenues par une famille de sa commune. L’enquête, qui avait débuté en 2019, visait la lutte contre le trafic de drogue dans cette région. Mélanie Boulanger avait été interpellée en 2021 ainsi que son adjoint chargé du développement économique, Hasbi Colak. L’élue PS-EELV avait toujours nié les faits et avait refusé de démissionner de son poste de maire malgré sa mise en accusation.
Une accusation qui «me salit et me fait souffrir».
Officiellement, Mélanie Boulanger démissionne de son poste de maire ainsi que de ses fonctions de conseillère régionale pour «raisons de santé». Néanmoins, elle reste membre du conseil municipal de la commune proche de Rouen. Pour justifier son départ, elle expliquera, concernant l’affaire, qu’il s’agit d’une accusation qui «me salit et me fait souffrir». Pour rappel, en janvier 2024, deux juges d’instruction de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, avaient ordonné le renvoi devant le tribunal correctionnel de Mélanie Boulanger, d’un de ses adjoints, Hasbi Colak, et de 17 autres personnes soupçonnées d’être impliquées dans un vaste trafic de stupéfiants dans cette commune de 14.000 habitants de Seine-Maritime.
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Un «combat médical» incompatible avec la fonction de maire
Mélanie Boulanger est soupçonnée d’être en lien avec une famille connue du milieu de la drogue, les Meziani, et d’avoir donné des informations aux auteurs de trafic sur les contrôles de police, retardant la pose de caméras de vidéosurveillance. Pour la mise en cause, ces accusations sont «surréalistes». Cette dernière ajoutera que «l’annonce, le 12 janvier, de mon renvoi devant un tribunal correctionnel m’a cependant infligé une décompensation aussi inattendue que préoccupante. Depuis, c’est un combat pour ma santé que je dois mener (…) Ce combat médical est le seul qui ne soit pas compatible avec les lourdes responsabilités de maire, et c’est pourquoi je suis contrainte d’y renoncer».
« le renvoi devant le tribunal correctionnel de Mélanie Boulanger, d’un de ses adjoints, Hasbi Colak, et de 17 autres personnes soupçonnées d’être impliquées dans un vaste trafic de stupéfiants dans cette commune de 14.000 habitants de Seine-Maritime. »
C’est la mafia qui avait pris le pouvoir ?
« Officiellement, Mélanie Boulanger démissionne de son poste de maire ainsi que de ses fonctions de conseillère régionale pour «raisons de santé». »
1 – Elle a trop fumé, ça l’a rendu malade ?
2 – Au niveau de l’Assemblée Nationale, du Sénat, et des cabinets ministériels, nous n’avons pas entendu qu’il y a eu enquête.