Le Parquet national financier (PNF) a classé sans suite les premières accusations. Toutefois, il a bien ouvert une enquête pour prise illégale d’intérêts dans le second volet du dossier.
Deux lithographies en question
Les magistrats du PNF ont écarté tout soupçon de corruption à l’égard de Dussopt. Son avocat a fait connaître une note du parquet stipulant qu’il «considère qu’il subsiste un seul grief, en l’occurrence une infraction formelle de favoritisme dans un marché public de 2009». Le juriste ajoute qu’«aucune corruption» ne lui est reprochée. Toutefois, ici, l’affaire se poursuit mais sur d’autres motifs. L’ancien député-maire d’Annonay a reçu de la part de la SAUR, une entreprise de gestion de l’eau, deux lithographies au moment où un contrat était sur le point d’être conclu entre la société et la commune.
Les œuvres, estimées à l’époque à «un peu plus de 2000 euros», lui avaient été offertes par l’intermédiaire de Franck Meneroux, l’un des dirigeants de la SAUR. Pourtant, Dussopt n’a pas déclaré ses lithographies à la déontologue de l’Assemblée nationale car il «ignorait la valeur» des deux tableaux. Au moment de la parution de l’enquête par Mediapart, le ministre avait fait savoir que «pour éviter toute polémique, [il a] décidé de restituer ce cadeau dans les plus brefs délais».
Le dossier ne se résume plus qu’à ces deux tableaux
De son côté, l’entreprise SAUR indique avoir «pris connaissance de l’article publié par Mediapart». La SAUR ajoute qu’elle «a bien été destinataire d’une note de synthèse» du PNF «qui envisage, s’agissant de la SAUR, une action sur l’unique fondement de faits survenus en 2009». Elle explique que «tous les autres faits investigués par le PNF ont été classés sans suite» et le groupe «considère que cette action résiduelle à son encontre, près de quinze ans après les faits, n’est pas justifiée, et fera valoir ses arguments devant le tribunal qui en sera saisi».
Le pauvre : »dans une situation de plus en plus délicate », un euphémisme coupable puisqu’il nage au sein d’une mer de compromissions et de corruptions inégalées dans le monde politique des « dirigeants » (?) Amusant, voici un soufflé qui sera vite oublié, comme tous les autres, puisqu’ils sont devenus la norme : énorme ! Ah ah ah…
Les Sociétés des Eaux arrosent, c’est bien connu… Quand on est politiciens il ne faut rien devoir à personne, sinon tôt ou tard on se retrouve ennuyé, risquer sa carrière pour deux petits tableaux de valeur ridicule, c’est ridicule.
il est temps de regarder de prés le comportement des sociétés fermières, gestionnaires de la distribution de l’eau (eau bien commun). Car le prix du m3 distribué par une sté fermière et une régie municipale peu varié et être multiplié par 3 où 4 quand c’est une société privée qui gère cette distribution. il faut noter que l’entretien du réseau par les sté. fermières se limite aux petites réparations (réparation d’une vanne, d’un joint, etc.) dès qu’il s’agit de grosses réparations (changement de tuyau, de collecteurs, etc.) c’est la collectivité qui paie. il faut souligner le nombre réduit de distributeurs privés , un quasi monopole, qui facilite les ententes sur le dos du consommateur et leurs profits très important.