Malgré de nombreux signalements réalisés par la mère auprès de l’établissement où était scolarisé Lucas, le harcèlement s’est poursuivi jusqu’à ce que le pire arrive. Pourtant, la mère du jeune adolescent avait dit, dès le début de l’enquête, le 11 janvier, qu’elle ne voulait pas de peines pour les quatre adolescents identifiés comme les harceleurs de son fils.
Des mesures éducatives provisoires
Lundi 5 juin, les quatre mineurs ont été reconnus coupables de harcèlement scolaire envers Lucas. Toutefois, le tribunal d’Épinal n’a pas reconnu leur responsabilité pour son suicide. Pourtant, durant l’audience qui s’est tenue à huis clos le 3 avril, le parquet n’avait pas demandé la reconnaissance du harcèlement comme cause du suicide. Il s’est ainsi contredit lui-même car il s’agissait d’une requête formulée dans ses propres conclusions rendues à la fin de l’enquête. Par conséquent, des mesures éducatives provisoires ont été prononcées à l’encontre des quatre collégiens. Lors de la prochaine audience qui décidera de leurs sanctions, fixée au 22 janvier 2024, ils risquent jusqu’à 18 mois de prison.
La mère de Lucas, Séverine, a fait part de «son soulagement» à la sortie du tribunal. Interrogée par la presse, elle dira que «le verdict qui a été rendu est bien parce que le harcèlement, c’est grave. Il faut que tout le monde en prenne conscience». Elle continuera en expliquant: «J’attendais que mon fils soit reconnu victime de harcèlement scolaire, c’est tout ce que je lui devais, c’est mon combat maintenant. Je vais me battre jusqu’au bout, pour que ça s’arrête. On va mener des actions pour que les harceleurs se remettent en question, pour que les victimes se disent qu’elles n’ont pas à subir ça».
Le harcèlement scolaire de plus en plus responsable de suicides chez les jeunes
C’est devenu un réel drame de société. Le harcèlement, qui passe souvent par les réseaux sociaux, commence dès l’école primaire. L’actualité montre, malheureusement, que les passages à l’acte des victimes, très jeunes, est de plus en plus fréquent. Si le ministre de l’Éducation, Pap Ndiaye, a dit à plusieurs reprises vouloir prendre des mesures pour lutter contre ce fléau, rien de concret n’a été fait jusqu’à présent.
Harcèlement reconnu, mais pas le suicide! Il est mort pour quelle raison? Il manquait 4 cerises dans son désert?
Sans harcèlement, il serait toujours en vie. Les juges sont de plus en plus laxistes. (ou le législatif leur met la pression)
Comment vont réagir ces petits assassins? On va leur faire un rappel à la loi, pendant ce temps là ils pensent à autre chose, le sermon fini, on court sur l’ordi, pour continuer.
Sanction trop douce. Et les parents des jeunes assassins, ils ont leur responsabilité dans ce qui s’est passé. Ils ne sont toujours derrière leurs enfants, mais l’éducation ne se fait pas une une soirée. J’ai deux garçons, ils n’ont jamais joué à harceler les autres, mais mon épouse et moi les suivions.
Mais c’est vrai, c’était avant!!
Je suis d’accord avec Emmanuel. Le harcèlement a de tout temps exister et à mon avis existera toujours. Mais plusieurs choses ont changé….l’école se délite et n’a plus la possibilité de sanctionner comme avant, problème d’éducation aussi de la part des parents , et puis ces fameux réseaux sociaux et là le problème est tellement facile à régler !!!! Ne plus les regarder basta !
Au delà de ça c’est un problème très complexe et très difficile à gérer ! Certainement pas avec des y a qu’à, faut qu’on ! Ni des dépôts de plainte contre les établissements ou Facebook…..
vous avez raison mais pour moi la police est aussi responsable comme l’établissement qui n’a rien fait et quand la justice dire qu’ils ne sont pas responsable du suicide je ne suis pas d’accord ma fille a été harcelé dans son collège un problème de marche j’ai averti le surveillant deux fois à part prendre des noms rien donc je me suis occupé des responsables 3 petit cons et la miracle plus de problèmes
Eh voilà ! Le seul remède efficace est proscrit tant par l’éducation nationale que par la justice ! C’est bien dommage !
cette histoire est un drame absolu et l’éducation nationale est bien souvent démunie. Souvent on accuse les établissements scolaires de ne rien faire. Ce n’est pas toujours vrai et je ne me prononcerai pas pour cette affaire . Dans notre collège, Nous avons l’obligation de signaler au rectorat les affaires de harcèlement . Des mesures sont prises mais ça dépend des chefs d’établissements. Dans notre collège il existe le programme « phare » des personnels ont été formés. Malheureusement le collège ne peut pas faire grand chose concernant les réseaux sociaux. Il faudrait déjà que les parents respectent la loi. Pas de facebook avant 12-13 ans voire plus tard c’est l’idéal
Un harceleur reconnu doit être expulsé définitivement avec mention de la raison de son renvoi sur son dossier scolaire.
Suppression des allocations familiales pour cet élève!
Dans ce pays règne une dégradation de TOUT.
La tolérance zéro en matière de justice, voilà ce qui rendrait notre pays vivable
Quelle gigantesque hypocrisie dans ce jugement !
A mon époque (années 70) j’ai été harcelé comme beaucoup d’autres. Ça se réglait avec les poings à la recrée, ou avec les surveillants. On n’en faisait pas une affaire d’état.
Peut-être aussi que les enfants actuels sont plus violent. Les châtiments des adultes étaient aussi plus fermes. Se sont les mêmes enfants mais peut-être pas les mêmes parents.
Excellente synthèse. La cause principale du développement du harcèlement au sein des établissements d’enseignement, et dès le plus jeune âge, est la diminution flagrante chez les parents comme les éducateurs d’une autorité saine mais ferme, proportionnée tant à la nature du harcèlement qu’à son impact psychologique sur la personne harcelée.
Désormais, autorité est devenue synonyme de tyrannie, de dictature, d’éducation ancien modèle dépassé. Il faut la réhabiliter de manière équitable.