Pap Ndiaye, ministre de l'Éducation, Paris, 2022 / ©Alamy Images
Depuis lundi 12 décembre, les images du lycée Voillaume d’Aulnay-sous-Bois font le tour des réseaux sociaux. Pap Ndiaye et Valérie Pécresse se sont rendus sur les lieux mardi 13 décembre.
« Les conditions d’études au lycée Voillaume d’Aulnay-sous-Bois sont intolérables. »
« Fenêtres cassées, pannes de chauffage, coupures d’électricité… Alors que les températures chutent, un lycée de Seine Saint-Denis passe un hiver hors-normes. » ainsi commence le papier d’RMC, oublié lundi 12 décembre, qui révélait les conditions de travail des 2400 élèves du lycée Voillaume d’Aulnay-sous-Bois, connu comme étant l’un des plus grand de l’académie de Créteil.
Des toilettes sans savon, un débit d’eau qui ne permet pas de se laver les mains, un prof de sport en manteau de ski, un gymnase à 7 degrés, des fenêtres qui ne ferment pas, les élèves en doudounes en classe ou éclairant leurs cahiers à la lumière de leur portable suite à une coupure de courant… La liste n’en finit pas dans ce lycée vétuste. Nombre de députés ont également relayés la situation préoccupante pour alerter le ministère.
Le ministre a immédiatement réagi sur Twitter : « Les conditions d’études au lycée Voillaume d’Aulnay-sous-Bois sont intolérables. Je me rendrai demain matin au sein de l’établissement. J’ai contacté @vpecresse, responsable du bâti scolaire, pour qu’elle m’accompagne. La région doit rapidement rétablir la situation. »
« Les élèves et les professeurs retrouvent rapidement des conditions décentes de travail et d’étude »
Pap Ndiaye et Valérie Pécresse se sont donc rendus sur les lieux dès le mardi 13 décembre. Le ministre de l’éducation Nationale déclarait sur Twitter après sa visite : « Au lycée Voillaume d’Aulnay-sous-Bois ce matin, mobilisé aux côtés des personnels de l’établissement et des parents d’élèves pour que tous les élèves et les professeurs retrouvent rapidement des conditions décentes de travail et d’étude. La région s’y est engagée après mon appel. »
Si des ministres ou politiques sont obligés de se déplacer, en mettant de côté l’aspect « se faire voir » cela signifie que la chaîne hiérarchique ne fonctionne plus, que les difficultés ne remontent plus et que les moyens ne descendent plus.
Pas très étonnant pour l’avoir vécu; dans ce genre de milieu quand on signale un problème on devient soi-même un problème.
La France ne fonctionne plus et il serait temps que nos politiques s’en occupent vraiment, arrêtent les réformes incessantes du système scolaire, etc. Sinon, et je ne le souhaite pas, ils prennent la responsabilité de potentiels troubles à venir.