François Bayrou ©Capture d'écran LCP
Lundi 10 février, la motion de censure déposée par la France insoumise n’a pas suffi à renverser le gouvernement de François Bayrou. Porté par les députés insoumis, le texte, qui faisait suite à l’utilisation du 49.3 la semaine précédente sur le budget de la Sécurité sociale, n’a recueilli que 115 voix, loin des 289 nécessaires. Seuls les Insoumis, les écologistes et les communistes se sont prononcés en sa faveur. Toutefois, il s’agit du nombre de voix le plus bas obtenu par la gauche lors d’un vote d’une motion de censure. Pour beaucoup, c’est un nouveau signe de la mise à l’écart de l’extrême gauche dans l’Hémicycle.
Le Premier ministre sauve son gouvernement
Si de la droite nationale à l’extrême gauche, tous s’accordent à dire que le budget présenté est loin d’être parfait, le pays avait besoin de stabilité. Les partis, hormis LFI, ne voulaient replonger les Français dans une instabilité institutionnelle qu’ils connaissent depuis la dissolution de l’Assemblée nationale. Pour le second volet du budget de la loi de finance de la Sécurité sociale, François Bayrou a choisi de recourir à un nouveau 49.3. Il s’agissait du volet les dépenses de la Sécurité sociale pour 2025. Cette nouvelle utilisation du 49.3 a immédiatement entraîner une réaction prévisible des Insoumis. En effet, ils ont de suite déposer une nouvelle motion de censure examinée dès lundi.
Sans le PS et le RN, LFI n’a aucune chance d’être entendu
Les socialistes, de leur côté, ont pris leurs distances avec la stratégie de l’opposition radicale permanente des insoumis. Ils ont pris soin de se démarquer de la stratégie suicidaire de LFI. Jusqu’ici, ils n’ont voté aucune des motions de censure contre le gouvernement Bayrou. Mais, soucieux de marquer leur opposition tout en préservant une image de «responsabilité», ils prévoient de déposer leur propre motion de censure spontanée le 19 février prochain. Cette initiative vise en particulier à dénoncer les récents propos du Premier ministre, qui avait employé le terme controversé de «sentiment de submersion» migratoire fin janvier.
Ce nouvel épisode politique illustre la fragilité du Nouveau Front populaire, constamment sous pression des insoumis, mais dont les menaces n’impressionnent plus beaucoup. Dans le même temps, le gouvernement Bayrou tient bon, s’appuyant sur les mécanismes institutionnels pour imposer son programme budgétaire. Reste à voir si les prochaines semaines réservent des rebondissements, notamment sur la proposition d’Emmanuel Macron de consulter les Français sur un certain nombre de sujets tel que le droit du sol.
lfi = le fion islamiste ! 🙁
tout comme le dealer boyard, lfi l’a dans le c…l ! 🙂 🙂 🙂
Et c’est pas la stabilité que lfi recherche bien au contraire… 🙁