
Gérald Darmanin ©Capture d'écran TF1
Les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie connaissent une nouvelle phase de tension. Le 18 mars 2025, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a exprimé sur TF1 son souhait de rappeler l’ambassadeur français en poste à Alger et de mettre fin aux exemptions de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques algériens. Cette déclaration s’inscrit dans le cadre d’une «riposte graduée» face aux récentes décisions algériennes. Un alignement tardif sur les positions défendues par son collègue de l’Intérieur Bruno Retailleau qui propose de prendre des sanctions fortes à l’encontre d’Alger. Néanmoins, ce dernier est confronté à un blocage systématique de l’Élysée.
L’Algérie continue de refuser de reprendre ses ressortissants les plus dangereux
Cette prise de position intervient après que l’Algérie a rappelé son ambassadeur en France le 30 juillet 2024, en réaction au soutien français au plan d’autonomie du Sahara occidental. Depuis, le poste d’ambassadeur d’Algérie en France est vacant, tandis que la France maintient son représentant à Alger. Gérald Darmanin souligne l’importance de rappeler l’ambassadeur français pour équilibrer la situation diplomatique.
Par ailleurs, le ministre propose de mettre fin aux facilités accordées aux détenteurs de passeports diplomatiques algériens, estimant que ces privilèges profitent principalement aux élites politiques et non au peuple algérien. Il s’agit d’environ 800 personnes concernées, issues de l’élite politique et militaire de l’Algérie. Cette mesure viserait à exercer une pression ciblée sur les dirigeants algériens, conformément à la stratégie de «riposte graduée» évoquée par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Cette stratégie comprend également la suspension des accords de 2007 relatifs à l’exemption de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques.
L’opposition vient de l’Élysée, pas du Parlement
Ces tensions s’inscrivent dans un contexte plus large de relations complexes entre la France et l’Algérie, marqué par des désaccords sur des questions stratégiques et mémorielles. Il est à souligner que Darmanin a aussi évoqué que la fin du traité franco-algérien de 1968 est jugé «obsolète». Néanmoins, le Garde des sceaux préfère, pour l’instant, «toucher les dirigeants politiques» plutôt que «mettre fin à un traité qui touche des dizaines de milliers de Français et d’Algériens». La peur d’une révolte des Algériens vivant en France est la principale crainte des autorités comme l’ont rappelé plusieurs responsables politiques ces dernières semaines.
Par contre, pourriez-vous vous situer sur l’échelle des représailles ? Parce que j’ai l’impression que vous en rajoutez tous les jours et que ça ne fait rien du tout.
micron l’incompétent ! 🙁
il a eu peur le nabot en juillet 2023 ???
Et ça veut tenir tête à la russie ? 🙂 🙂 🙂
Le gros problème, c’est que une fois de plus Macron baisse son froc !!!
Aaaah l’entraînement !