Les dissensions avec Jean-Luc Mélenchon n’ont fait que s’accentuer depuis le 7 octobre. De plus, la «purge» effectuée par le leader des insoumis auprès de Garrido, Corbière et d’autres ne passe pas pour celui qui veut incarner «la force tranquille» en opposition au «bruit et à la fureur».
S’il est réélu, François Ruffin affirme que «sa place ne sera pas dans le groupe LFI»
Pour l’ex-député de la Somme, de nombreuses lignes rouges ont été franchies. Il admettra donc jeudi matin, chez nos confrères de RTL, qu’«à l’évidence oui, j’en suis parti». Dernier litige en date avec la direction du parti, la décision des insoumis de ne pas donner l’investiture à certains candidats critiques avec la direction comme Garrido, Corbière ou encore Simmonnet pour les élections législatives. Il ajoutera aussi: «Mes désaccords avec Jean-Luc Mélenchon sont connus, ils sont profonds: sur la démocratie, sur le bruit et la fureur plutôt que la force tranquille». Ruffin avait aussi condamné les attaques du 7 octobre en qualifiant le Hamas de groupe terroriste.
Il n’a plus sa place au sein du groupe LFI à l’Assemblée
Au-delà de la purge des «frondeurs», Ruffin avait fustigé la «bêtise» et le «sectarisme» de LFI, jugeant que «notre démocratie mérite mieux» que La France insoumise. De plus, la semaine dernière, le candidat dans la Somme avait aussi déclaré que Mélenchon était un «obstacle à la victoire du Front Populaire». Il dira à nos confrères que «(sa) place ne sera pas dans le groupe LFI si jamais (il est) élu». Et d’ajouter qu’«il y a beaucoup de gens bien chez les insoumis, mais il y a moyen de faire autre chose avec des amis communistes, écologistes, de Génération.s et ainsi de suite». Mais «on n’en est pas là du tout», conclura-t-il. Effectivement, il faudra d’abord gagner l’élection du 7 juillet prochain.
Il a raison, quelque soit le chef, il ne doit pas piétiner ses subalternes, j’espère que Clémentine Autain fera de même, ainsi que d’autres jeunes s’ils ne veulent pas être considérés comme des voyoux.