Jean-Vincent Placé en garde à vue pour agression sexuelle

Jean-Vincent Placé en garde à vue pour agression sexuelle. L’ex-secrétaire d’État à la Réforme nationale de François Hollande fait l’objet de plaintes pour harcèlement et agressions sexuelles.

L’ex-secrétaire d’État à l’environnement de François Hollande fait l’objet de plainte pour harcèlement et agressions sexuelles

Un ancien écologiste a été placé en garde à vue dans les locaux de Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), dans le cadre d’une enquête ouverte du parquet de Paris suite à une plainte contre le procès d’une ancienne collaboratrice Audrey.

Attouchements sans consentement

Cette dernière avait porté plainte en novembre 2021, accusant Jean-Vincent Placé d’actes de harcèlement sexuel entre 2012 et 2016. La plaignante, ainsi que d’anciens collaborateurs d’élus écologistes, ont depuis été entendus par les enquêteurs, selon des sources proches du dossier.

La collaboratrice l’a notamment accusé de lui avoir « touché ses fesses » à Lille lors de la soirée d’été du Parti vert écologique européen (EELV) en août 2015. Le deuxième attentat aura lieu à Séoul mi-mai 2016, alors que Jean-Vincent Place était en déplacement officiel : dans une voiture, l’ancien secrétaire d’État François Hollande (François Hollande) aurait « touché délibérément la poitrine d’Audrey ».

Condamné pour un comportement similaire

Jean-Vincent Placé, contacté au début de l’enquête, a indiqué qu’il « ne souhaitait pas faire de commentaires à ce stade« . « Bien sûr, je répondrai à toutes les questions que les enquêteurs pourraient me poser« , a-t-il ajouté.

En mars 2021, Jean-Vincent Placé a été condamné à une amende pour avoir harcelé sexuellement une gendarme chargée de sa sécurité. En septembre 2018, il avait été condamné à trois mois de prison avec sursis et 1 000 euros d’amende pour violences et outrages après avoir reconnu avoir été « extrêmement persistant » et « déplacé » avec une cliente un soir.