Les grands chantiers qui attendent Élisabeth Borne. Après avoir formée le nouveau gouvernement, la première ministre devra mener la bataille des élections législatives en tant que leader de la majorité. Elle sera également chargée de lancer la planification et les concertations écologiques promises par Emmanuel Macron.
Après deux Premiers ministres de droite, Emmanuel Macron a choisi un profil marqué à gauche pour entamer son second mandat. Élisabeth Borne, proche du Parti socialiste, a pris de l’importance. C’est début 1990 qu’elle travaille avec Lionel Jospin et Jack Lang au ministère de l’Éducation nationale. Lorsque Lionel Jospin devient premier ministre à Matignon en 1997, elle fait à nouveau partie de son équipe. De 2014 à 2015, Élisabeth Borne a été Directrice de Cabinet de Ségolène Royal au Ministère de l’Écologie. Pour la haute fonctionnaire, diplômée de l’École polytechnique, elle se considère comme une femme de gauche.
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Élisabeth Borne est née à Paris et en 2013 était l’ancienne préfète de Poitou-Charentes et de Vienne. Mais elle a aussi travaillé dans le secteur privé au début des années 2000 : SNCF, Eiffage, RATP…
Durant les 5 premières années du mandat d’Emmanuel Macron, elle était en charge de la transition écologique et du travail, des transports. Pour ses partisans, elle a mis en œuvre deux des réformes les plus difficiles de la mission : la SNCF et l’assurance-chômage. Une figure « technocrate », un bourreau de travail, fidèle. Élisabeth Borne est réputée pour sa ténacité, pas pour son enthousiasme ou sa compassion. Ceux qui l’apprécient moins lui ont donné un surnom : « Borne out ».
Déterminée à réformer à tout prix
Quelles sont désormais ses priorités ? Bien sûr, même avec Emmanuel Macron au pouvoir, un gouvernement sera formé. La nouvelle Première ministre doit mener le combat des législatives où elle sera chef de la majorité, même avec Emmanuel Macron qui restera le vrai patron. Une élection où elle défendra les couleurs de la majorité. Élisabeth Borne est la candidate LREM du Calvados.
La nouvelle locataire de Matignon incarnera également la mission de la nouvelle approche promise par le président à travers une concertation accrue. La réforme des retraites et la réforme institutionnelle feront notamment l’objet d’une concertation avec les partenaires sociaux. Élisabeth Borne aura également la lourde tâche de lancer de grands chantiers durant son quinquennat.
Le dossier explosif de la retraite à 65 ans, les mesures d’urgence du pouvoir d’achat, l’aménagement écologique seront directement rattachés à Matignon. Élisabeth Borne est de gauche, mais se dit déterminée à réformer. Elle l’a confié à une commission restreinte : « Travailler plus longtemps ? Une évidence. Il faut faire travailler plus de Français pour continuer à faire baisser le chômage », à l’image des réformes de l’Unedic et du rôle des partenaires sociaux.
Autre document moins controversé mais très attendu, le Premier ministre devra annoncer le calendrier exact des mesures de soutien du pouvoir d’achat. Emmanuel Macron a bien promis une grande réforme pour les familles les plus ordinaires lors de sa campagne. L’ancien secrétaire au travail doit également préciser de nouvelles modalités d’aides pour les véhicules « lourds ».
Former un gouvernement équilibré
La nouvelle cheffe de gouvernement devra réunir cette semaine une nouvelle équipe de son Conseil des ministres avant de lancer ces différents chantiers. Pas nécessairement mercredi, peut-être jeudi ou vendredi. Un délai pour permettre à la Haute Autorité de la Vie Publique d’analyser la situation pénale et financière du futur ministre et le risque de conflit d’intérêts. La portée ministérielle doit également être définie, avec de grands piliers pour un gouvernement serré. Il se dit qu’à Matignon qu’il y a une quinzaine de ministres poids lourds « incarnant les grands dossiers du quinquennat« : retraites, écologie, santé, éducation.
Parmi les ministres poids lourds : Des noms circulent déjà : Gérald Darmanin, Bruno Le Maire. Ceux qui ont fait leurs preuves : Amélie de Montchallin, Clément Beaune, Gabriel Attal, Agnès Pannier-Runacher. Apporter du sang neuf, le respect de l’égalité, l’équilibre politique et géographique… une recette complexe. « Les places vont coûter cher », prévient un consultant. « Cela peut prendre du temps », a anticipé le chef de la majorité.
Les grands chantiers … attendront longtemps.
J’ai passé ma vie active à travailler avec des polytechniciens, qui ne font rien d’autre que retarder toutes décisions. C’est après en avoir viré quelques uns de l’entreprise que j’ai reprise et avec coups de pied dans l’arrière train pour les autres que j’ai réussi à faire bouger les choses.
Ici avec un clown comme macron les choses ne sont prêtes de bouger !!
Pauvre France, c’est un grand bonheur pour moi d’avoir trouver refuge en Suisse.
Bonne chance.
Cordialement
Peut on avoir la traduction en français SVP