
Image d'illustration ©Unsplash / Daoud Abismail
Nouvelle humiliation côté algérien, nouvel aveu de faiblesse côté français qui devient insupportable pour le ministre de l’Intérieur. Confronté à un président de la République qui refuse toute action coercitive à l’encontre de l’Algérie, Bruno Retailleau s’est vu imposer une nouvelle gifle lundi 17 mars. En effet, les relations franco-algériennes ont connu une nouvelle tension. Alger a rejeté la liste d’environ soixante ressortissants algériens que Paris souhaitait expulser. Cette liste, transmise le 14 mars par le ministère de l’Intérieur, ciblait des individus jugés dangereux pour l’ordre public français. Pour autant, devant la faiblesse extrême du pouvoir exécutif, les dirigeants algériens n’ont eu aucun mal à rejeter les demandes françaises.
Une France qui menace mais qui n’agit pas
Il n’y a pas plus grande reconnaissance de faiblesse qu’un pays qui passe son temps à en menacer un autre sans jamais passer à l’action. C’est pourtant ce que fait la France depuis bien trop longtemps et l’Algérie se régale de ces exercices de contorsions auxquels se livrent le gouvernement français. Ainsi, le ministère algérien des Affaires étrangères a exprimé son refus, invitant la France à utiliser les canaux habituels, notamment les échanges entre préfectures et consulats, pour de telles procédures. Cette décision s’inscrit dans un contexte où l’Algérie a, à plusieurs reprises, refusé de reprendre ses ressortissants en situation irrégulière. Un cas récent concerne un Algérien de 28 ans, multirécidiviste, expulsé le 5 mars mais renvoyé en France après le refus des autorités algériennes de l’accueillir.
Face à ces refus répétés, Bruno Retailleau avait évoqué une «riposte graduée», incluant la suspension de l’accord de 2007 qui exonérait de visas les détenteurs algériens de passeports diplomatiques. La situation a été exacerbée par l’attaque au couteau survenue à Mulhouse le 22 février, perpétrée par un Algérien en situation irrégulière depuis 2014 et sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français depuis novembre 2023. Cet incident a renforcé la détermination du gouvernement français à obtenir la coopération d’Alger concernant la reprise de ses ressortissants indésirables. Le Premier ministre François Bayrou a même évoqué la possibilité de dénoncer les accords de 1968 régissant la circulation, l’emploi et le séjour des Algériens en France, si aucune avancée n’était constatée.
Des relations délétères qui place la France au rang des nations faibles
Depuis la mi-février, une liste de 800 personnes membres de la nomenklatura algérienne doivent désormais fournir des justificatifs administratifs si elles viennent en France, selon le site spécialisé Intelligence Online. Cette énième refus de l’Algérie de reprendre ses ressortissants les plus dangereux et l’absence de réponse significative du pouvoir français mettent le pays au rang des nations faibles sur le plan international. Emmanuel Macron, soucieux de se démarquer de Bruno Retailleau, avait annoncé le 4 mars dernier être «favorable, non pas à dénoncer, mais à renégocier» l’accord de 1968. Pendant ce temps, Alger, à travers différents médias francophone, se félicite du désordre qu’elle entraîne en France et les officiels ne cachent pas leur satisfaction d’humilier la France comme jamais auparavant.
Faut commencer par fermer 17 consultas de trop ! 🙁
Quel politicard touche des enveloppes de l’Algérie ?
Tous c’est indéniable