
Balkany_au_tribunal
L’ancien édile de Levallois-Perret voit ses espoirs de retour en politique s’envoler. Malgré sa détermination à reprendre les rênes de la ville qu’il a dirigée pendant des décennies, la justice a confirmé sa sentence, le privant définitivement de toute possibilité de se présenter aux prochaines élections municipales.
Une sanction confirmée qui ferme la porte à un retour politique
La cour d’appel de Paris n’a pas fléchi. L’instance judiciaire a maintenu la peine d’inéligibilité de dix ans prononcée contre Patrick Balkany, reconnu coupable de fraude fiscale et de blanchiment. Cette décision enterre définitivement les ambitions électorales personnelles de l’ancien maire de Levallois-Perret.
Face à cette situation, son avocat ne cache pas son indignation. Me Robin Binsard a exprimé son « incompréhension » face à cette décision qu’il qualifie d’« inédite » et de « peine de mort politique ». Il a d’ores et déjà annoncé son intention de former un pourvoi en cassation.
Un lourd tribut déjà payé selon la défense
L’avocat de Patrick Balkany insiste sur les conséquences déjà subies par son client. « Dix ans, c’est une peine de mort politique », souligne Me Binsard, rappelant que son client « a passé douze mois en détention, deux ans sous bracelet, et n’a plus rien puisqu’on lui a tout confisqué ».
Cette décision judiciaire intervient dans un contexte où l’ancien maire et son épouse ont été reconnus coupables d’avoir dissimulé 13 millions d’euros d’avoirs au fisc. Patrick Balkany avait écopé d’une condamnation à quatre ans et demi d’emprisonnement, assortie d’une amende de 100 000 euros et de cette fameuse inéligibilité de dix ans qui vient d’être confirmée.
Une carrière politique brutalement interrompue
C’est en mars 2020 que l’ancien baron des Hauts-de-Seine avait été contraint d’abandonner son mandat de maire, fonction qu’il occupait depuis de nombreuses années. L’homme politique, habitué aux feux des projecteurs, se retrouve désormais écarté de la scène électorale pour une décennie.
Un « plan B » déjà en préparation
Visiblement peu surpris par cette décision, Patrick Balkany avait anticipé ce revers judiciaire. « Je ne me faisais pas d’illusion […]. J’ai déjà une liste constituée, avec une tête de liste que je connais depuis quarante ans », a-t-il déclaré.
Son choix s’est porté sur Jérôme Gauliard, qu’il compte soutenir lors des prochaines élections municipales. L’ancien maire se dit « très confiant » quant aux chances de succès de cette liste, tout en affirmant qu’il ne brigue personnellement aucun poste en cas de victoire.
Un attachement viscéral à sa ville
Malgré ses déboires judiciaires, Patrick Balkany n’a jamais caché son désir de rester impliqué dans la vie politique locale. « Quand je me promène à Levallois, on me demande tous les dix mètres de revenir. Comme je pense que la retraite c’est l’antichambre de la mort, je préfère largement mourir dans mon bureau de maire », confiait-il.
L’ancien édile estimait avoir déjà purgé une partie significative de sa peine : « J’ai terminé de purger ma peine pénale et je n’ai donc plus que cette peine d’inéligibilité de dix ans dont j’ai déjà fait la moitié ». Un calcul qui n’aura finalement pas convaincu la justice.

Il faut quand même se rappeler pourquoi il est inéligible : condamné définitivement pour des faits de corruption. Et ça voudrait être maire d’une grande ville? Pour info, un simple garde champêtre doit avoir un casier vierge.
il n empeche que une majorite des habiants de levalllois le regrette
meme si il a deconné
Toujours vivant ce pourri ?
Heureusement qu’il est inéligible un escroc pareil et il ose la ramener, il se croit invincible ce pauvre type, c’est incroyable comme il la ramène, moi à sa place je me mettrais dans un trou de souris et surtout je la fermerais, c’est un très grand copain à Sarko qui s’assemble se ressemble….