Présidentielle : Hidalgo face à un véritable fiasco. Si la candidate socialiste poursuit sa campagne, comme à Limoges mardi, au PS, on se demande déjà comment rebondir après un score présidentiel sans doute catastrophique.
Elle est maintenant à égalité avec… le candidat du parti de Jean Lassalle. Dans le Baromètre Ipsos, publié ce mardi 22 mars, les sondages ont été brutaux pour Anne Hidalgo, son intention de vote chutant à 2,5%. « Anne Hidalgo continue de parler comme si nous étions 23 %. C’est comme un coq qui a été décapité et qui continue de courir« , s’est étouffé un cadre socialiste.
Dans la plupart des comparaisons publiées dans les médias, la proposition socialiste n’apparaît même plus. Sous l’influence conjuguée des « temps heureux » des communistes, Fabien Roussel (4 %) et surtout Jean-Luc Mélenchon (13 %), elle semble avoir disparu de l’arène politique alors que le chef des Insoumis, lui, voit les portes d’un deuxième tour possible… Dans « La Grande Marche » des Insoumis, dimanche 20 mars à Paris, le « capitaliste vert » Yannick Jadot a été farouchement moqué , mais Anne Hidalgo n’en a même pas été mentionnée…
Très peu de soutien, même dans son propre camp
Courageuse et déterminée, peu charismatique pour certains, trop parisienne pour d’autres… La personnalité d’Anne Hidalgo n’a jamais fait consensus. Cependant, elle ne peut même pas expliquer la déliquescence annoncée de sa candidature. Au début de sa campagne, comme un présage, elle a caché l’emblématique poing à la rose de ses flyers et affiches et a dû affronter ceux de son propre camp qui manquaient d’enthousiasme.
Du premier secrétaire du PS Olivier Faure, peu enclin à servir la logistique et l’argent du parti, à certains ténors comme Ségolène Royal appelant au vote utile en faveur de Jean-Luc Mélenchon ou l’ancien maire Bertrand Delanoë, l’ancien maire de la capitale et les anciens ministres de François Hollande Marisol Touraine ou François Rebsamen ralliés à Emmanuel Macron. Sans oublier François Hollande lui-même, qui, malgré sa présence, a continué de distiller ce mardi 22 mars, lors d’une réunion avec la candidate à Limoges (Haute Vienne) les critiques les plus acerbes. « Chacun pense à l’après-présidentielle, souffle un élu socialiste. Que ce soit à sa circonscription pour les législatives, à la reconquête du parti ou à sa refondation.»
Conséquence positive du choc électoral qui s’annonce, « repenser » le PS devient une obsession pour tous les socialistes. « Il faut obtenir un score le plus élevé possible aux élections présidentielles et législatives et ensuite réfléchir à notre façon de voir le monde« , a analysé le sénateur Rashid Temar. « La question clé est de savoir pour qui nous nous battons. La réponse doit être les familles de la classe ouvrière et les familles de la classe moyenne. »
« Reconstruire la maison socialiste du sol au plafond »
« Il faut tourner une nouvelle page de notre histoire, » estime Philippe Doucet, membre du Conseil national et pilier de la motion « Debout les socialistes’, recueillie au dernier congrès de septembre 2021 30 % des suffrages. Il faut reconstruire la maison socialiste du sol au plafond avec portes et fenêtres ouvertes. L’un des mérites de la campagne d’Anne Hidalgo est d’articuler notre logiciel social-démocrate, européen, républicain et laïc. » A l’opposé avec la gauche radicale de Jean-Luc Mélenchon.
Selon nos informations, Stéphane le Foll maire du Mans ou l’ancien patron du PS Jean-Christophe Cambadélis suggère que la présidente d’Occitanie, Carole Delga, a voulu s’ouvrir aux clubs « hors les murs » qui sont devenus des pépinières du PS dans les années 1970 et ont même suscité la création d’un nouveau parti politique.
« Nous ne voulons pas d’un Benoît Hamon 2, qui a bien failli disparaître deux ans plus tard après le lancement de Génération.s en 2017, insiste Philippe Doucet. Pour un nouvel Épinay, l’Assemblée générale de 1971 nous a permis de lancer le PS depuis l’ancienne SFIO, c’est quelque chose qu’il faut aborder. » « Administrativement, le PS ne va pas mourir, mais il n’a plus d’objet social, en revanche, veut croire l’eurodéputé et ex-dirigeant d’EELV David Cormand. Il va peut-être continuer à vivre mais ce sera une persistance rétinienne, à l’image du Parti radical de gauche. » CQFD.
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Le PS comme l’ensemble des partis sociaux démocrates européens ont toujours été la roue de secours de la droite . Là où ils se maintiennent c’est toujours dans des coalitions où ils cirent les pompes des droites les plus réactionnaires afin de conserver quelques postes qui leur permettent de satisfaire leur envie de pouvoir et leur pouvoir d’achat bien au-dessus de ceux qu’ils sont censé défendre. La disparition pure et simple du PS ne peut être qu’une bonne nouvelle pour une recomposition d’une vraie gauche française.
François Hollande a fait une politique de centre droit et fait la courte échelle à Emmanuel Macron derrrière lequel se sont rassemblés la plupart de ses anciens ministres et autres ténors du PS. Ce parti avait depuis longtemps oublié la classe ouvrière et les grandes causes sociales. Anne Hidalgo n’est aujourd’hui que la victime expiatoire du discrédit qui pèse sur le parti socialiste. En l’état actuel, je ne vois pas quelle personnalité du PS aurait pu faire mieux ou moins mal !
Les rats sont devenus cannibales ils se bouffent entre eux.
Espérons qu’ils arrivent à se faire disparaître.
les socialistes ont fait du social ? premiere nouvelle? ah pour eux oui bien sur mais pas pour les autres ..
Je recois mais je donne pas c est bien connu et surtout je fais n importe quoi et je gaspillle mais je suis la meilleure…..pauvre conne.
Il est clair que les insultes ont toujours fait avancer les débats comme la violence urbaine les revendications et les guerres de territoires les droits des peuples.
Le Moyen Âge quoi!…
Merci les journaux ‘de gauche’ (!), tels Le Monde, les journaux télévisés bien ancrés dans le macronisme, les bobos (!) parisiens qui râlent sur les embouteillages de la capitale dans leurs voitures hybrides et même sur leurs vélos ‘écolos’ … et merci aux représentants du Parti Socialiste qui ne se préoccupent moins du social que de faire leurs petits arrangements (et leurs trahisons !) carriéristes.