Présidentielle : Quelles sont les propositions des candidats ?
Présidentielle : Quelles sont les propositions des candidats pour le pouvoir d’achat ? Le pouvoir d’achat est la première préoccupation des Français dans cette élection présidentielle, et les candidats l’ont bien compris.
Écarté en début de campagne au profit des thèmes sécuritaires et des immigrés, le pouvoir d’achat revient au cœur de la présidentielle de 2022 à quelques semaines du premier tour de la présidentielle. Selon le sondage Elabe du 16 mars 2022, entre la guerre en Ukraine, la hausse des prix de l’énergie, l’incertitude sur la reprise post-Covid et l’inflation mondiale, 57% des Français priorisent ce sujet. C’est deux fois plus que la santé (28 %) et la sécurité (24 %), et devant la guerre en Ukraine (15 %).
Ces derniers mois, le gouvernement actuel a beaucoup investi dans le pouvoir d’achat par une série de mesures : chèques énergétiques, protection des prix du gaz naturel, plafonnement des prix de l’électricité… Le dernier lancement ce vendredi est une remise de 15 centimes par litre d’essence sur le carburant . Des actions qui n’empêche certainement pas d’autres candidats à la présidentielle de tenter de s’imposer sur ce sujet capital. Petit tour d’horizon des effectifs pour les différentes propositions.
Salaire minimum
Mesure de gauche la plus brillante, l’augmentation du salaire minimum est prévue par la plupart des candidats de ce côté politique. Une augmentation pour Jean-Luc Mélenchon (LFI) de 10 %, chez Anne Hidalgo (PS) de 15 %, chez Yannick Jadot (EELV) et Fabien Roussel (PC) de 18 %. Comme nous le savons tous, le SMIC est la seule augmentation de salaire privée qu’un pays peut appliquer car il ne peut pas interférer avec la masse salariale d’une entreprise.
Mais selon l’économiste Stéphanie Villers, l’augmentation du SMIC pourrait se retourner contre lui : « L’augmentation du SMIC conduit souvent à une stagnation des salaires, ce qui n’aide pas le pouvoir d’achat. Cela crée des emplois au Smic. » Il est alors plus difficile pour les entreprises de verser des revenus plus élevés. En 1967, seuls 2 % des salariés percevaient le salaire minimum, contre 12 % en 2021. L’économiste rappelle que la France a l’un des revenus minimums les plus élevés en Europe.. La Macronie veille également à ne pas trop y toucher pendant le quinquennat.
Baisse des charges sociales
Ne voulant pas toucher au Smic, la droite veut augmenter le pouvoir d’achat en baissant les charges sociales, ce qui devrait permettre aux entreprises d’augmenter les salaires. C’est notamment la mesure phare de Valérie Pécresse (Les Républicains). Son objectif est d’augmenter le salaire minimum, qui est inférieur à 2 800 euros nets mensuels, de 10 % à la fin de son quinquennat, dont 3 % la première année de sa présidence. Pour cela, le candidat républicain veut réduire les cotisations retraite des travailleurs de 2,4 points de pourcentage, une mesure qui sera entièrement à la charge de l’État.
Eric Zemmour (Reconquête) a souhaité réduire la contribution sociale généralisée pour les travailleurs ayant un revenu net mensuel inférieur à 2 000 € quand Marine Le Pen (RN) propose l’exonération de cotisations patronales pour toute revalorisation salariale de 10 % (pour les salaires jusqu’à trois fois le Smic). Emmanuel Macron veut supprimer les redevances audiovisuelles et supprimer les contributions à la valeur ajoutée de l’entreprise.
Des mesures qui ne sont pas sans poser question, souligne Stéphanie Villers : « La réduction des charges sociales a évidemment un coût pour l’Etat, mais les programmes sont assez flous dessus« . Un état dont le déficit reste particulièrement élevé après le « quoi qu’il en coûte« . Pour Valérie Pécresse, l’indemnisation doit passer par plusieurs grandes réformes, dont les retraites, une dégressivité de l’assurance-chômage, et la suppression de 150 000 emplois dans la fonction publique. Eric Zemmour veut limiter les prestations sociales pour les étrangers. Emmanuel Macron veut limiter le RSA et réformer les retraites et rendre obligatoire une activité.
Inflation
Pour Stéphanie Villers, c’est le plus gros manque pour les candidats. « Ils ont fait leur programme en novembre 2021, bien avant la crise ukrainienne, avec une inflation inférieure à 2%« . Loin de la situation actuelle, l’inflation prévue par la Banque de France pourrait dépasser 5% d’ici 2022. Les économistes ont noté que ce chiffre « n’a jamais été atteint depuis des décennies« .
Résultat : « Ces programmes ne suivent pas la situation actuelle et ne répondent plus aux préoccupations des Français« , insiste Stéphanie Villers. S’il est bien sûr normal que les candidats se focalisent sur le long terme, « l’inflation est aujourd’hui tellement élevée qu’il est important de s’y attaquer spécifiquement. » Par exemple, Valérie Pécresse s’attend à une augmentation de salaire de 3% dès la première année mais cela n’est plus possible avec un taux d’inflation de 5%. Il aurait fallu trouver des mesures spécifiques pour les bas salaires, les plus touchés par l’inflation.
Energie
C’est le seul aspect économique de la crise ukrainienne qui ait vraiment été pris en compte. Jean-Luc Mélenchon appelle à un gel des prix du gaz et de l’électricité. Anne Hidalgo, Valérie Pécresse et Marine Le Pen veulent réduire la TVA sur les prix de l’énergie à 5,5 %. Une mesure jugée « démagogique » par Stéphanie Villers : « La France a déjà un déficit chronique à gérer et il faudrait expliquer où on va trouver les fonds pour réduire la TVA sur l’énergie. «
Pour Yannick Jadot et Fabien Roussel, qui ont proposé d’augmenter le prix des chèques énergie, l’approche est plus conjoncturelle.
Travailler plus pour gagner plus
Enfin, le grand mantra de la droite : La possibilité de travailler plus pour augmenter son pouvoir d’achat. Emmanuel Macron veut mettre en place un compte épargne temps universel monétisable pour la RTT, tandis que Valérie Pécresse veut renoncer au paiement des heures supplémentaires. Tout comme Eric Zemmour qui ajoute une prime zéro charge (jusqu’à trois mois de salaire net supplémentaire, zéro Urssaf)
les français ont la mémoire courte moi moi je suis une française qui a commencée à travailler à 14 ans et jusqu’à 68 ans 53 ans de travaille je fait partie de la France moyenne mais je ne paye plus d Impôt locaux et j’ai 500 € de moins d’impôts ce qui me fait une économie de 1500€. je n’est jamais rien attendue de l’état pas un centime .mais maintenant il faut que l’état trouve toutes les réponses et toutes les solutions je sais qu’il y en a qui veulent foutre en l’air la démocratie retournez vous un peu et voyez la souffrance de beaucoup de pays il y a toujours des propositions à faire pour augmenter ceux qui gagnent le moins pour vivre décemment mais je me demande vers quel monde nous allons avec tout les extrémistes qui font croire que le monde ira beaucoup mieux mais dans la vie tout prouve qu’il faut toujours un juste milieu regardez derrière vous après les arabes et les juifs quel sont leurs prochaines cibles les personnes âgées
Bonsoir,
je partage votre point de vu, les personnes non productives (personnes âgées, personnes en situation de handicap…) risquent d’être perçues comme des parias des nuisibles… effectivement ces extrêmes sont dangereuses pour la démocratie et la liberté, et ne citons même pas l’égalité et la fraternité.
Cordialement.
Nos politiques sont à l’image des français , de vous , de moi à savoir grands guignolesques .
Nous sommes incapables d’avoir des idées et des débats serins. Il faut toujours que nous surenchérirons à la critique d’autrui mais sans qu’elle soit constructive.
Comment voulez vous que l’on avance.
Allez portez vous bien et prenez soin de vous .
Si ces sujets sont importants chercher à y remédier en écartant les autres sujets identitaires, migratoires est une manipulation. Les sondages existent mais on leur faire dire n’importe quoi, et quand les chiffres dérangent on les passe sous silence. C’est comme ce qui se produit en Ukraine. La Russie a tort, mais l’occident en général a eu des comportements inappropriés tout comme certains décisionnaires ukrainiens. Nous paierons très cher des décisions prisent dans le déni.
les jeux sont fait
Numerama a retrouvé plusieurs publications sur des groupes Facebook pro Éric Zemmour et pro Marine Le Pen mettant en avant ces thèses complotistes, ainsi que sur quelques comptes Twitter pro Jean-Luc Mélenchon. Beaucoup mentionnent Dominion, d’autres non, mais elles s’accordent toutes pour dire qu’Emmanuel Macron et le gouvernement en place tenteraient de manipuler le résultat du scrutin afin de pouvoir rester au pouvoir. Un discours extrême, qui rappelle celui qui était tenu par certains groupes américains au lendemain des élections de 2020 — et qui a mené à . l’invasion du Capitole
Réponse à Jean.
Inutile de demander de quel bord, vous êtes. Dans l’entourage du monarque Macron, dès que l’on audace, le culot de de critiquer, faire une remarque leur discours leur façon de faire, on est traité de complotiste.
Ce parti devrai s’appeler Zavatta, grand guignol !
bonsoir,
« pourquoi tant de haine » cela devient une manie dès que l’on est a court d’arguments on insulte… c’est bien dommage cette attitude ne favorise pas (voir tue) le débat.
Cordialement.