Présidentielle : Un taux d’abstention qui s’annonce record selon les instituts de sondage. S’abstenir pourrait voler la vedette au futur président de la république. A moins de trois semaines du premier tour de scrutin, les sondeurs craignent que la participation ne soit en berne, un plus bas historiquement même pour une élection présidentielle.
Selon une récente étude Ipsos, seuls 65% à 69% des électeurs pourraient aller voter. De ce fait, le taux d’abstention devrait franchir la barre des 30 % le 10 avril prochain, ce qui constituerait un record pour l’élection présidentielle de la Ve République, contre 28,4 % enregistrés le 21 avril 2002, date de la première tour de scrutin qui avait conduit à une impressionnante qualification surprise de Jean-Marie Le Pen.
Vingt ans plus tard, les raisons de ne pas s’intéresser à cette nouvelle annonce électorale majeure ne sont pas forcément les mêmes. Avec la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine, la campagne présidentielle peine à prendre pied dans le quotidien français. Le refus de voter continue également d’être brandi comme une arme de protestation par de nombreux électeurs désabusés.
Un contexte bien particulier et un enjeu méconnu
Pour Matthew Garrard, directeur des études chez Ipsos, les douze candidats à l’élection présidentielle y sont aussi pour beaucoup. « Contrairement à l’élection présidentielle de 2017, il n’y a pas d’enjeux majeurs dans cette campagne qui touchent directement le quotidien des Français. On parle de l’Ukraine et de la pandémie de Covid-19, mais on ne parle pas ou peu du pouvoir d’achat, qui est leur principale préoccupation. Il y a cinq ans, il y avait des propositions fortes. Marine Le Pen voulait sortir de la zone euro, Benoit Harmon proposait un revenu universel, François Fillon voulait réduire le nombre de fonctionnaires…« , énumère le sondeur, rappelant que 78 pour cent des Français ont alors voté, ce qui équivaut à la participation moyenne aux élections présidentielles depuis 1959.
Si la santé et les antécédents internationaux empêchent les candidats de faire entendre certaines propositions qui ne marquent pas l’opinion publique, le fait que les sondages promettent que l’élection soit décidée à l’avance détourne également les Français de ce vote, aussi important soit-il. « Sur le terrain, on a vite mesuré ce sentiment chez les gens. Beaucoup d’entre eux croyaient que la réélection d’Emmanuel Macron était gagnée alors qu’elle ne l’était pas », a reconnu le responsable macronien.
La démobilisation des électeurs de gauche historiquement divisés peut aussi expliquer la perspective d’abstentions massives le 10 avril. La candidate socialiste Anne Hidalgo est actuellement au plus bas niveau dans les sondages qui pourraient « condamner » les électeurs traditionnels du PS pour leur abstention. « Sur le terrain, les militants nous disent qu’ils préfèrent ne pas voter que de voter pour un candidat qui n’a malheureusement aucune chance de se qualifier pour le second tour, et nul doute qu’il fera mieux en 2017 que Benoît Hamon. [Les 6,36 % tour du premier tour] », s’indigne un député socialiste.
Emmanuel Macron insiste sur le rôle des médias
Face aux abstentions, ce phénomène généralisé, et surtout les scrutins intermédiaires – moins d’un tiers des inscrits sont allés voter aux dernières élections régionales – la classe politique semble bien sans réelle influence. En témoigne la réaction d’Emmanuel Macron, jeudi dernier, lors de la présentation de son « projet présidentiel pour la France » devant plus de 300 journalistes.
Emmanuel Macron était visiblement furieux lorsqu’il a été interrogé sur son rôle dans la très faible mobilisation citoyenne annoncée dans cette élection présidentielle, préférant garder tout le monde dos à dos, notamment les médias. « Vous êtes aussi responsable que moi. Au lieu de dire: » Cela va être un drame, il n’y a aucun intérêt à cette élection, expliquez à vos concitoyens qu’il s’agit d’une élection essentielle« , a déclaré E. Macron. Avant d’ajouter : « J’ai les épaules larges et je veux soutenir beaucoup de choses, mais je ne pense pas prendre l’entière responsabilité de ce qui se passe dans la vie démocratique du pays. Nous sommes tous responsables. »
« Nous n’avons aucun intérêt à réveiller les abstentionnistes »
Les abstentions record qui s’annoncent, notamment chez les jeunes, ne visent pas tous les candidats de la même manière. Du côté des écuries politiques traditionnelles, on ne parie pas, ou rarement, sur les Français hésitants. Un parlementaire des Républicains l’avoue : « Les vieux partis comme nous n’ont aucun intérêt à réveiller les abstentionnistes. Mieux vaut mobiliser nos électeurs traditionnels. Ce sont les extrêmes, pas nous, qui avons besoin d’abstentions« , assure-t-il. « Les efforts de l’équipe radicale de Valérie Pécresse ne sont actuellement pas du tout orientés dans ce sens« .
A l’inverse, pour Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon, convaincre les abstentionnistes fait partie de la stratégie. Si le candidat de La France insoumise doit d’abord tenter de rallier la gauche dans l’espoir d’atteindre le second tour, il sait qu’il a le potentiel pour rafler de précieux points aux électeurs indécis. « Nous devons obtenir des votes à gauche, mais le reste, c’est à prendre sur l’abstention. . D’ailleurs, il y a zéro campagne de communication de l’Etat sur ce sujet, alors que c’est son boulot. Nous savons que si nous prenons deux points sur le reste de la gauche et deux points sur l’abstention, on peut atteindre les 16-17%. Et là, nous sommes dans le coup », révèle un cadre de LFI.
Pour endiguer la hausse de l’abstention qui dure depuis près de 30 ans et réconcilier les citoyens avec la classe politique discréditée, le gouvernement a demandé en juillet à l’Assemblée nationale de mener une mission d’information sur l’abstention. Après huit mois de travail, 70 auditions d’experts et une consultation citoyenne, 28 propositions pour « améliorer les commodités de vote et renouer les liens entre les électeurs et leurs élus » ont été soumises en novembre à Marlène Schiappa, la ministre déléguée à la citoyenneté.
Question : Le rapport a été soumis des mois avant l’élection présidentielle. Par conséquent, les recommandations des députés n’ont donc pas pu vraiment être étudiées, et encore moins mises en œuvre pour cette élection présidentielle. « En effet, faute de temps, nous ne pouvons pas aller plus loin. En même temps, quand nous avons vu les promesses non tenues ‘Emmanuel Macron de relancer la démocratie lors de son arrivée au pouvoir en 2017, nous avons douté que nos propositions soient vraiment reprises« , a martelé Xavier Breton, député LR de l’Ain et président de la mission d’enquête, favorable à la reconnaissance du vote blanc.
Pour son collègue LREM Stéphane Travert, le rapporteur de la mission, les mesures proposées ont au moins l’avantage de permettre une réflexion sur les prochaines élections. « Rendre l’inscription automatique sur les listes grâce à un répertoire électoral unique lorsque, par exemple, vous déménagez, ou encore permettre la double procuration sont de très bonnes mesures et on aurait aimé les mettre tout de suite en place« , a assuré l’ancien ministre de l’agriculture d’Emmanuel Macron.
Le « conflit très intense » de la participation
L’utilisation du vote électronique fait également partie des mesures techniquement difficiles à mettre en œuvre en raison du risque de fraude. « Il faut surtout davantage de démocratie participative et directe à partir desquelles les Français ont le sentiment d’être vraiment associés à la prise de décision. L’Assemblée nationale doit aussi être plus représentative de la société. Et enfin, les partis politiques qui ont beaucoup moins de militants qu’à la grande époque du parti gaulliste ou communiste doivent se reconnecter avec la réalité »« , a expliqué le sondeur Mathieu Garrard.
Pour connecter les électeurs à la classe politique et leur donner le goût de voter, la plupart des candidats à la présidence se sont également déclarés favorables à l’introduction d’une certaine représentation proportionnelle à l’Assemblée nationale. A défaut de consensus, une promesse faite par le candidat Macron en 2017 que le chef de l’État avait fini par enterrer, s’est récemment dit « favorable« .
La crainte d’une généralisation d’un vote intermittent, où certains Français choisissent les élections auxquelles ils voteront, ont également signalé aux spécialistes du sujet que l’effort de remobilisation est prometteur sur le long terme. « Pour cette élection présidentielle qui tombera en plus pour de nombreux Français en pleine période de vacances scolaires, la seule chose qui entraînera un regain de participation, c’est sans doute qu’il y ait une conflictualité très forte dans les derniers jours, avec des oppositions marquées », prédit Jean-Daniel Lévy, directeur délégué de l’institut de sondage Harris Interactive. Réponse prévue dans moins de trois semaines.
S’abstenir est une attitude anti-citoyenne. Participer, au contraire, est toujours un acte positif. L’Histoire nous rappelle les harassants combats menés par le peuple pour, enfin, pouvoir se prononcer, sans conditions de revenus, seulement d’avoir la nationalité française. Et ce même pour avoir et manifester son opinion en toute liberté, jusqu’à pouvoir donner son opinion personnelle sur le choix du Président de la République, depuis ………..
Même si l’on est pas d’accord sur la situation politique du moment, l’abstention ne se justifie pas. Elle marque seulement un désintérêt pour la chose, que rien ne justifie. A la rigueur se déplacer pour aller votre « blanc », dont le décompte devrait être pris en compte à l’avenir, peut aussi être le signe d’une désapprobation.
Et même les jeunes qui, sous prétexte que les débats ne traitent pas assez de leurs problèmes actuels, sont tentés de s’abstenir, doivent comprendre que leur participation est très importante, car ils peuvent manifester ainsi leurs opinions, eux qui sont l’avenir de notre population et les politiciens doivent les rassurer.
Et ne pas oublier qu’au premier tour, on choisit son candidat, tandis qu’au second tour, on élimine celui que l’on ne veut pas.
Avec la complicité des médias, Macron nous prépare un second tour contre Marine. Pour les anti Macron et les « surtout pas Marine », que reste-t-il ? ….. Blanc ou l’abstention. Et comme blanc n’a aucune valeur, autant rester regarder a télévision
macron veut le pouvoir à lui tout seul
Faire basculer le Sénat à droite
Enfin toujours selon nos informations, le chef de l’État souhaite, s’il est réélu, faire basculer le Sénat de la droite vers La République en Marche. Un objectif à horizon 2023, comme une réponse aux divergences exprimées par la chambre haute, envers la politique menée ces cinq dernières années par Emmanuel Macron.
Il copie dangereusement sur Poutine Bintot noud aussi nous auront un dictateur !!!!!!!
Macron va être réélu et les français vont le payer très cher.
Pauvre peuple qui se voue volontairement au martyr du néolibéralisme malfaisant et cupide!
Ou sont passé les résistants aux boches des années 40?
Ma pauvre dame,vous avez certainement oublié d’aller à l’école,pourtant obligatoire..Dans ce cas,il vaut mieux éviter d’écrire et peut-être même de parler..
Pas plus catastrophique qu’avec Mitterand ou Hollande.
Même s’il a fait des erreurs comme tout le monde, maintenant lunette et dent gratuit.
Et je revoterai Macron pour sa retraite à 65 ans, une aberration la retraite à 60 ans alors qu’on vit jusquà 80 ans.Pas comme dans les années 60 où les gens ne profitaient pas de leur retraite car ils mourraient avant 65 ans !
Tiens donc, pas besoin des instituts de sondage pour savoir ce que donnera les élections. On comprend le désarroi des plus jeunes, des Rmistes, des gens qui survivent car malades avec 800 euros/mois, en payant mutuelle, loyer, etc. Si ce roi, bien sûr il n’est en rien responsable de la covid, ni de la grippe, mais beaucoup de rancuniers (ères) comme moi se rappelle de sa phrase : » J’ai bien envie d’emm. les non vaccinés .Cet arrogant qui a attenu la dernière minute pour se déclarer, même si ce n’état pas une surprise, démontre le mépris qu’il a toujours eu pour le peuple. Ah si les votes blancs comptaient, il verrait. Il trouve du temps pour parloter en visio avec Zelinski, aller commémorer à Toulouse, faire repentance au nom du peuple (il ne m’a rien demandé), va voir son ami Bayrou et le peu de conférences avec des journaleux et un » public » acquis à sa cause. Qu’il dégage et aille voir son copain Zelinsky jouer à cache cache. Houlà, on a peur, le roi va nous faire un caprice….. (Cali)
Comme en 2017, on nous mijote un deuxième tour Macron Vs Le Pen, afin qu’il n’y ait pas d’ambiguïté et de risque quant à l’élection de Macron. Tous ceux qui ne voudrons pas voter Macron, et ils sont désormais de plus en plus nombreux, vont devoir s’abstenir ou voter blanc car par principe il est hors de question pour eux de voter Le Pen. CQFD. Tout cela n’est que cuisine.
En lisant ce passage on s’aperçois que ,finalement tout ça est de la faute des autres
Il se déchargé complètement de ses responsables ,comme d’Habitude
Emmanuel Macron était visiblement furieux lorsqu’il a été interrogé sur son rôle dans la très faible mobilisation citoyenne annoncée dans cette élection présidentielle, préférant garder tout le monde dos à dos, notamment les médias. « Vous êtes aussi responsable que moi. Au lieu de dire: » Cela va être un drame, il n’y a aucun intérêt à cette élection, expliquez à vos concitoyens qu’il s’agit d’une élection essentielle« , a déclaré E. Macron. Avant d’ajouter : « J’ai les épaules larges et je veux soutenir beaucoup de choses, mais je ne pense pas prendre l’entière responsabilité de ce qui se passe dans la vie démocratique du pays. Nous sommes tous responsables. »
macron a pourri le système politique de l’élection présidentielle ! C’est un pleutre qui évite les débats pour éviter que le bilan catastrophique de ses 5 années de présidence dictatoriale ne soit mis en évidence rendant sa réélection plus que problématique ! Ce type est un cauchemar pour la France ! il devrait être éliminé de toutes les façons possibles !