
Sophie Primas ©Capture d'écran Public Sénat
La porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, a récemment abordé sans détour la question du racisme anti-Blanc en France. Lors de son intervention sur le plateau du «Grand Rendez-vous» de CNews et Europe 1, elle a partagé une expérience personnelle, révélant que sa fille avait été victime d’insultes à caractère racial au lycée. «Il est arrivé à ma fille au lycée de se faire traiter de «sale Blanche». Donc ça, c’est du racisme vraiment à l’état pur», a-t-elle déclaré. Mme Primas a souligné que le racisme est universel et peut toucher toutes les populations, quelle que soit leur origine. «Le racisme est universel, il va vers tous les types de populations, qu’elles soient d’origine étrangère, qu’elles soient françaises, qu’elles soient Blanches, qu’elles soient de je ne sais quelle origine. Le racisme, c’est la haine des autres et la haine de ceux qui sont différents», a-t-elle ajouté. Elle a conclu en affirmant n’avoir «pas de pudeur» à évoquer l’existence du racisme anti-Blanc en France.
Le déni total du racisme anti-Blanc par les auteurs d’un livre sur les victimes du bal de Crépol
Cette prise de position intervient dans un contexte où le débat sur le racisme anti-Blanc est relancé par la publication d’un livre consacré au drame de Crépol, survenu en novembre 2023. Ce livre, qui enquête sur le meurtre du jeune Thomas lors d’un bal de village, remet en question la qualification de l’attaque comme étant motivée par un racisme anti-Blanc. Les auteurs, Jean-Michel Décugis, journaliste au Parisien, Pauline Guéna, romancière, et Marc Leplongeon, journaliste à L’Équipe, y dénoncent un emballement médiatique et politique autour de cette affaire, visant selon eux à instrumentaliser le concept de racisme anti-Blanc. Cette interprétation a suscité de vives réactions, notamment de la part de Marie-Hélène Thoraval, maire de Romans-sur-Isère, qui estime, dans les colonnes du Figaro, que les victimes perçoivent ce livre «quasiment comme une deuxième attaque».
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Une prise de position d’un membre du gouvernement unique sur le sujet
Le débat sur le racisme anti-Blanc en France est récurrent et divise l’opinion publique ainsi que les responsables politiques. Un sondage réalisé par l’institut CSA pour CNews, Europe 1 et Le Journal du Dimanche, publié le 17 mai 2024, révèle que 57% des Français estiment qu’un «racisme anti-Blancs» s’est exprimé très clairement notamment dans les émeutes en Nouvelle-Calédonie. De son côté, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré en décembre 2023 que «Ne pas dire qu’il existe, c’est ne pas dire la vérité», en référence au racisme anti-Blanc. Pour rappel, cette dernière notion, au cœur des débats, avait été cité pour la première fois par Najat Vallaud-Belkacem, alors porte-parole du gouvernement sous François Hollande. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre à l’époque, avait répondu, qu’effectivement, un tel racisme «peut exister».
Le seul racisme qui devrait être compréhensible et acceptable, c’est celui contre la bêtise personnifiée ! Mais les imbéciles sont si nombreux, qu’il faudrait haïr trop de monde …..
Elle a fini par avouer une réalité, par l’insistance du journaliste, j’ai écouté l’émission.
Le racisme c’est la haine d’une éthnie envers une autre quelques que soit la couleur des protagoniste qui l’exprime.
Et bien sûr que le racisme anti-blanc existe.
Seul les idiots utiles de l’hypothétique vivres ensemble ne veulent pas le reconnaître.
Un noir qui s’attaque à un blanc pour unique raison de sa couleur de peau, et un acte raciste.
Tout comme le cas inverse.