Yannick Jadot, patron d’EELV, soutient l’action des militants extrémistes qui s’en prennent aux œuvres d’art

Jadot, perdu, ne sait plus comment communiquer sur le sujet

Contrairement aux allemands, les Verts français n’ont jamais réussi à se structurer et à déterminer une ligne claire. C’est un amalgame de petits mouvements que personne n’a réussi à fédérer malgré des personnalités fortes comme José Bové ou Noël Mamère. Aujourd’hui, Jadot affaibli par les affaires d’agressions sexuelles au sein de son parti, par la Nupes dirigée par LFI, par sa gauche représentée par Sandrine Rousseau, n’a pas d’autres choix que de revenir sur ses premières déclarations.

Lors de l’attaque sur Les Tournesols de Van Gogh, il avait déclaré avoir trouvé le jet de soupe «imbécile». Depuis, il y en a eu d’autres ainsi que des blocages d’autoroutes voire des activistes qui se sont collés les mains dans un garage Porsche. Pourtant, sur France Info, lundi 7 novembre, Jadot a décidé de changer de ton et de soutenir ces actions qui, pourtant, ne font que ridiculiser son parti. Il dit désormais: «je comprends parfaitement (ces militants écologistes)».

Combattre Sandrine Rousseau sur son terrain

Ses déclarations ne correspondent pas à l’homme politique qu’il est mais il sait qu’il perd la main sur une base qui se radicalise et qui y est encouragée par Rousseau qui appelle à l’écologie de combat même si aucune cause n’est finalement défendue, même si aucune solution n’est proposée. Pour Jadot, toujours sur France info, les actes de ces «militants» relèvent «d’un désespoir de notre jeunesse». Il ajoutera que «la question des musées, c’est passionnant : ils considèrent que c’est un temple de la culture que l’on sacralise. Et ils nous disent : Vous désacralisez notre vie, vous ruinez notre avenir, donc il faut entendre notre désespoir. Mais arrêtons le débat sur les pratiques parce que c’est aussi une diversion par rapport aux objectifs.». Nul doute que ses déclarations ne sont destinées qu’à défier Sandrine Rousseau afin de ne pas lui laisser le monopole de cette violence illégitime.