Comment régler 30 ans de problèmes de fond en 18 mois?
Dès mardi 18 avril, les soignants ont souhaité se faire entendre au lendemain du discours du chef de l’État. Pour ces derniers, il est impossible de régler des décennies de problèmes au sein de l’hôpital public en quelques mois. Macron n’a fait que citer des dispositifs déjà existants et très coûteux pour la Sécurité sociale: «Depuis six ans, 11 millions de Françaises et de Français ont pu bénéficier du reste à charge zéro pour leurs lunettes, leurs appareils auditifs ou leurs prothèses dentaires, nous avons mis fin au numerus clausus et nous avons massivement investi dans notre hôpital».
Il souhaite donc permettre à tous un accès rapide à un médecin traitant essentiellement pour les patients atteints de maladies chroniques. C’est le résultat à court terme qu’il souhaite atteindre. Il ajoutera: «Et d’ici la fin de l’année prochaine, nous devrons avoir désengorgé tous nos services d’urgence». Pour Patrick Pelloux, président des médecins urgentistes de France, «20 mois pour revenir sur 20 à 30 ans d’incohérence pour le service public et les urgences, c’est impossible!». Interrogé sur BFMTV dès mardi, il évoquera le problème des «lits d’aval pour les urgences» puis celui de «l’hôpital public». Il prévient que sans les régler, «on n’y arrivera pas».
Trop peu de médecins généralistes en France
Pour Jean-Paul Hamon, président de la Fédération des médecins de France, «on est dans un contexte de désertification galopante pour ce qui est de la médecine de ville» a-t-il expliqué au micro de BFM. Pour celui-ci, il n’est donc pas possible de «désengorger les urgences» sans avoir plus de médecins généralistes dans le pays. Le médecin déplore d’ailleurs que les «négociations conventionnelles» n’aient débouché sur «aucune attractivité pour la médecine de ville».
Normal il crée des diversions. Pendant qu’il fait courir les journalistes des hôpitaux aux écoles petites et grandes, et autres entreprises où il chausse son casque et sa blouse blanche, à tous les bouts de la France, les pauvres journalistes n’ont plus le temps de nous parler des retraites
Quand arrêtera -t-il de se moquer du monde celui-là ?