En avril 2024, le Sénat avait ouvert une mission d’information nommée «Flash» concernant le scandale des eaux minérales. Mercredi 16 octobre, les conclusions de ce rapport ont été adoptées par la Commission des affaires économiques du Sénat. Il est fait état ici d’un double scandale, à la fois politique et industriel. Il faut revenir en janvier 2024 quand des investigations menées par Radio France et Le Monde avaient révélé que plusieurs industriels, notamment des marques du groupe Nestlé Waters (Perrier, Contrex, Hépar, etc.), avaient illégalement purifié de l’eau contaminée pendant plusieurs années. Alors qu’elle étaient commercialisées sous l’étiquette «minérale naturelle» ou «de source», l’eau était en fait traitée par différents procédés pour être vendue ensuite en grandes surfaces.
Nestlé et le gouvernement Borne dans l’œil du cyclone
La sénatrice écologiste Antoinette Guhl, qui a présidé cette mission d’information, affirme que le rapport confirme, tout d’abord, que «la multinationale Nestlé a eu recours à ces pratiques de traitement illégal des eaux». Mais la mission sénatoriale a pointé du doigt d’autres responsables. En effet, le rapport soulève également un «laisser faire» de différents ministres qui auraient bien eu connaissance de la fraude, sans pour autant prendre de «mesures correctives». Et de citer l’ancienne Première ministre Élisabeth Borne, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher, ainsi qu’Olivier Véran, alors ministre de la Santé. Antoinette Guhl a déclaré sur France Info que «Nestlé a fraudé et trompé les consommateurs. Tous les ministres ont su et ils ont laissé faire».
La marque Perrier plus problématique que les autres
Selon nos confrères de France Info, le groupe socialiste au Sénat une nouvelle a déclenché une nouvelle commission d’enquête dans la matinée de mercredi dernier. La sénatrice écologiste a également ajouté qu’il était aujourd’hui difficile «d’être sûrs qu’il n’y a plus de tromperie en cours sur le site Perrier dans le Gard». Selon elle, cette incertitude est le résultat d’un «problème de traçabilité» des eaux du groupe. Ainsi, nous apprenons qu’au sein de la même usine, à Vergèze, deux eaux différentes sont produites. La première sous l’étiquette «Source Perrier», qui est supposée être pure et non traitée. La seconde est commercialisée sous le nom «Maison Perrier» et est une eau traitée.
tous des voleurs et les politiques tous et toutes des pourris
ah! elle est belle la france ! gouvernée par des ordures pareilles !