Avion immobilisé à l’aéroport de Vatry: ce que l’on sait des deux hommes soupçonnés de «traite d’êtres humains»

Si l’avion a pu décoller lundi après-midi, il comptera 276 passagers sur les 303 ayant embarqué initialement. En effet, 25 d’entre eux ont demandé l’asile sur le territoire français. De plus, selon une information de France Info, deux hommes ont été mis en garde à vue avant d’être placés sous le statut de témoin assisté.

«Un renseignement anonyme» à l’origine de l’immobilisation de l’appareil

Le Parquet de Paris a indiqué que l’Airbus A340 appartient à la compagnie roumaine Legend Airlines et était supposé réaliser la liaison depuis Fujaïrah, aux Émirats arabes unis, à destination «peut-être intermédiaire» du Nicaragua. On comptait à son bord, 303 passagers de nationalité indienne et un équipage roumain. Le renseignement anonyme reçu par les autorités françaises pourraient venir «d’une ONG». Le procureur a déclaré sur France 2 que «des vérifications d’identité ont été effectuées sur les 303 passagers et sur les personnels navigants», sur fond de soupçons de «traite d’êtres humains». Si la compagnie aérienne coopère pleinement avec la France, il a été noté qu’elle effectuait régulièrement ce type de liaison depuis fin juin.

L’Airbus A340 a pu redécoller lundi 25 décembre

Toutefois, l’enquête menée sur l’ensemble des passagers n’a pas été concluante et les autorités françaises n’ont pas eu d’autres choix que de laisser l’avion repartir vers le Nicaragua. Néanmoins, 25 passagers ont demandé l’asile, selon Didier Leschi, le directeur de l’Office français de l’immigration et de l’intégration. De plus, deux des 303 passagers ont été présentés à un juge lundi dans la matinée. Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour «aide à l’entrée et au séjour irrégulier d’étrangers sur le territoire en bande organisée» ainsi que pour «participation à une association de malfaiteurs».