Le militantisme de l’ultragauche n’a aucun but politique
Contrairement à l’extrême-gauche qui cherche une légitimité électorale, l’ultragauche se complaît dans la violence. Un policier du Renseignement territorial (RT) expliquera que cette dernière est surtout composé de «gens qui délaissent la contestation traditionnelle démocratique, donc le débat d’idées, pour passer à des actions qui légitiment la violence ou utilisent la violence contre les biens ou les personnes». Il ajoutera qu’«ils se situent en dehors du champ républicain. Il y a une orientation idéologique radicale. Le marqueur de l’ultragauche, c’est le rejet des institutions».
La difficulté pour les enquêteurs est que, comme pour les groupes terroristes, il n’y a pas de centralisation des actions. Les agents de la RT diront qu’il s’agit d’une «nébuleuse» où il n’y a pas «d’état-major». Ce qui rend leurs troupes quasiment impossible à infiltrer. Ils indiqueront que «ces groupes sont structurés en interne mais il n’y a pas de coordination au niveau national, poursuit la même source. Et encore moins de stratégie élaborée longtemps à l’avance. Il y en a qui se forment autour de causes plus ou moins porteuses. Mais toujours tournées contre l’État et le capitalisme». Nouvelle corde à leur arc: l’écologie radicale. Pour Darmanin, celle-ci est très bien représentée par les actions du collectif Les Soulèvements de la Terre.
Le constat d’un forme d’impuissance
Le ministre ne peut être que dans la réaction et non pas dans la prévention. Trop de thèmes différents qui touchent trop de couches différentes de la population en même temps, sans période de calme, entraînent une convergence des luttes. Pour les enquêteurs, il s’agit là d’un «dynamisme nouveau» depuis la fin de la pandémie et un «durcissement» des affrontements avec les forces de l’ordre. De nouvelles craintes viennent des prochaines mobilisations le 22 et 23 avril autour du tracé de la future autoroute A69, qui doit relier Toulouse à Castres, et où les mêmes violences qu’à Sainte-Soline pourraient se reproduire.
La violence de Mr Macron et son gouvernement appelle celle de groupuscules de tous bord, le problème est que, au lieu de s’en prendre à nos gouvernants ils tapent sur la police qui est obligées de protéger les institutions, « c’est le chien qui tourne en rond pour se mordre la queue » car la haine ne va pas contre les plus provocateurs mais les forces de l’ordre. J’ai peur qu’à ce rythme la police tire à l’horizontale pour ce protéger et la ce sera la fin de la démocratie déjà mal en point depuis l’avènement de Macron!!