Si les faits peuvent paraître surprenant, il y a déjà eu un précédent. Certains diront qu’il s’agit d’un «copier/coller» d’une affaire qui avait touché un autre grand groupe français. En effet, la même situation s’est produite quand Orange avait décidé d’installer son siège social à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, à côté du Stade de France. Devant les agressions quotidiennes de ses salariés, l’entreprise de télécommunication avait mis en place des navettes pour accompagner ses salariés jusqu’à la gare. Mais devant la situation qui empirait, le groupe a décidé de déménager ses locaux à Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine.
Une installation difficile dans le 19e arrondissement de Paris
Dans le quartier Rosa Parks, les salariés du groupe BNP-Paribas sont désormais escortés par des vigiles pour qu’ils soient accompagnés de leurs bureaux jusqu’à la station du RER. Mais cette entreprise n’est pas la seule à avoir pris cette décision. Face à l’inquiétude de leurs collaborateurs devant le très grand nombre de toxicomanes, essentiellement des consommateurs de crack, les salariés doivent être protégés pour aller et venir entre les transports en commun et leur lieu de travail. La mesure, prise par un collectif d’entreprises situées au parc du Millénaire, à cheval entre le 19e arrondissement et Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, rassure les salariés.
Le silence de la mairie de Paris
Si le ministère de la Justice et la préfecture de police de Paris sont au fait de cette situation, la mairie de Paris est aux abonnés absents. BNP-Paribas assure ainsi «être en lien avec les autorités et prend en parallèle toutes les mesures nécessaires pour renforcer la sécurité de ses collaborateurs». Pour ses 3.000 collaborateurs installés sur ce site, le ministère de la Justice à mis en place une escorte «motorisée». Cédric Logelin, porte-parole du ministère, va préciser qu’«il y a également pour le ministère de la Justice des navettes qui sont mises en place et qui accompagnent les agents jusqu’aux transports». Et d’ajouter que «toutes ces mesures de sécurité sont faites en lien avec la préfecture de police de Paris et le commissariat local».
D’accord ave B. Ciochetti. Il y a déjà pas mal de temps que je subodore le fait que les décideurs de ce pays en « croquent », c’est la raison pour laquelle ils ne font rien (ou semblant de faire) contre ce phénomène qui gangrène notre pays … Nous sommes déjà gouvernés par des mafieux ou du moins ce sont eux qui dictent leurs lois par l’intermédiaire des hommes de paille qui les représentent officieusement.
Un métier d’avenir : Vigile. Vu que bientôt tous les français devront être escortés par des vigiles. Je pense que celui qui rapportera le plus sera celui de vigile pour vigile.
c est lamentable honteux cette societe ou on a peur de ces residus de la societe il faudrait les enfermer dans des centres ou ils pouraient se piquer et faire ce qu ils veulent dans cette societe pourrie
Il est à se demander qui, en réalité, encaisse le plus sur le trafic de stupéfiants. Il y aurait quelques fonctionnaires ou quelques uns de nos cherzélus qui se feraient virer discrètement leur part sur leur compte à Jersey (ou à Guernesey) que ça ne serait pas très étonnant. Vu les petites peines qui touchent ceux qui se font prendre, il est à se demander l’influence de cette mafia sur la fonction publique de base.