Hémicycle du Sénat ©Sénat.fr
Cela devient le moyen de pression préféré exercé par la CGT et Sud Rail: faire grève pendant les vacances scolaires afin d’empêcher les usagers de partir en congés. Devant le ras-le-bol des français et «ces prises en otage répétées», les sénateurs de l’Union centriste désire permettre au gouvernement de disposer d’un «capital annuel» de 60 jours d’interdiction de grève pour les «personnels des services publics de transports».
«Protéger les Français contre une prise en otage excessive et répétée»
Face au droit de grève, les parlementaires centristes, alliés des Républicains au Sénat, font valoir la liberté de circulation des personnes. Deux droits fondamentaux, inscrits dans la Constitution, qui, en effet, s’opposent bien dans cette délicate question. Pour Hervé Marseille, président des centristes, «on n’interdit pas aux syndicalistes de faire grève, on essaie de protéger les Français contre une prise en otage excessive et répétée». Et d’ajouter «s’attendre à des mouvements similaires en marge des Jeux olympiques». Il est vrai que les deux centrales syndicales ont déposé des préavis de grève allant jusqu’à la mi-septembre 2024.
Ainsi, la proposition de loi a pour but «d’octroyer au gouvernement» un capital annuel de 60 jours d’interdiction de grève pour les «personnels des services publics de transports». Il appartiendra au gouvernement de repartir ces 60 jours par décret selon les besoins du moment dans une limite de quinze jours par période d’interdiction.
Un système déjà mis en place en Italie
Les sénateurs ne s’en cachent pas: il s’agit bien de protéger les vacances des Français surtout en période scolaire. Hervé Marseille précise que «les gens qui prennent le train, ce ne sont pas que des nantis qui vont au ski, ce sont des gens qui rentrent chez eux, des étudiants, des enfants de parents séparés. Cela se répète et devient insupportable». Dans le même temps, il réfute toute arrière pensée qui viserait «à remettre en cause le droit de grève constitutionnellement garanti».
Contrairement à 2020 où le Sénat n’avait pas été suivi par l’Assemblée, il semble que l’Union centriste pourra compter sur la majorité présidentielle.Effectivement, François Patriat , le président des sénateurs Renaissance, a avoué être ouvert à «toutes les évolutions» qui permettraient d’encadrer «ces grèves intempestives, redondantes et renouvelées».
Pourquoi ne pas leurs faire à l’envers a ces guignols de la Sncf ? J’explique , toutes les personnes qui prennent ce moyen de transport , vous allez dans la rue contre les manifestants et en plus ça aidera les FDO !! Ces gros benêts on des bons salaires , des primes e-c-t , et ils en veulent toujours plus , c’est de l’égoïsme a outrance , et en plus ils prennent les voyageurs qui les font vivre en otages , c’est quand même un comble !! Mobilisez vous et prenez les à leurs propres piège !!