JO de Paris: Des budgets initiaux très largement dépassés ©AdobeStock
Les conclusions des auteurs de ce rapport interviennent après six mois de prélèvements dans le fleuve parisien. Si les épreuves de triathlon, de nage en eau libre et de para- triathlon sont censées s’y tenir lors des Jeux Olympiques et Paralympiques, nombreux sont les sportifs qui espèrent que le comité d’organisation va se raviser et reconduire les épreuves au sein des piscines olympiques d’Île-de-France.
Une absence totale de sécurité sanitaire pour les athlètes
Dans cette lettre ouverte, l’ONG Surfrider Foundation explique avoir réalisé des prélèvements réguliers depuis septembre 2023. Ceux-ci ont été effectués en partenariat avec le laboratoire Eau de Paris. Il s’agit de prélèvements faits de façon aléatoire dans le fleuve au niveau des ponts Alexandre-III et de l’Alma, où se tiendront les épreuves de triathlon, de nage en eau libre et de para-triathlon. Et les résultats sont alarmants. Ainsi, nous apprenons que treize des quatorze mesures se sont révélées «au-dessus, voire très largement au-dessus» des seuils fixés par la Fédération internationale de natation.
Les organisateurs ne détiennent aucun plan de secours
Qu’il s’agisse de la Ville de Paris, du comité d’organisation des JO ou du gouvernement ou de la région Île-de-France, aucune institution ne veut modifier le lieu des épreuves citées plus haut. En réponse au rapport de l’ONG, très inquiète pour les athlètes, le préfet d’Île-de-France a répondu dans un communiqué: «Le premier trimestre 2024 a connu des pluies très importantes (250.000 ml sur 3 mois, soit le double de 2023), ce qui a dégradé la qualité de l’eau. Ces conditions météorologiques ne sont pas celles d’un été». La préfecture assure ainsi que «la qualité de l’eau de la Seine sera au rendez-vous»pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
Le journaliste auteur de cet article doit encore apprendre son métier. Lorsque l’on dénonce, c’est négatif. On dénonce quelque chose de répréhensible. On ne dénonce pas le fait que l’on soit contre ce fait répréhensible. Donc, le bon titre aurait été : « Elle révèle, ou bien, elle fait part……de ses inquiétudes……….