Dans un courrier interne daté du 19 janvier, révélé par Le Monde et Intelligence Online, Hubert Bonneau, directeur général de la gendarmerie, a lancé une mise en garde inquiétante. Il s’agit de «la possibilité d’un conflit armé sur le sol national qui ne doit plus être ignorée». Selon lui, «depuis l’invasion russe en Ukraine, la possibilité d’un conflit armé et d’une agression du sanctuaire national doit être sérieusement envisagée». Une déclaration qui, bien qu’émanant d’un militaire, a suscité de vives réactions au sein de l’institution.
Le général Bonneau aborde cette hypothèse dans un contexte géopolitique tendu
Il souligne que les évolutions politiques récentes, notamment aux États-Unis, pourraient avoir des conséquences sur l’OTAN et, par ricochet, inciter l’Europe à renforcer sa propre défense. Il évoque également une situation de déstabilisation à l’échelle nationale, mentionnant que, «en tout point du territoire, notamment en Outre-mer, différents acteurs et compétiteurs cherchent à déstabiliser la Nation». Dans ce cadre, le patron de la gendarmerie met en lumière l’importance d’une collaboration étroite entre la gendarmerie et les armées françaises.
Cette déclaration rappelle l’importance de la Défense opérationnelle du territoire (DOT), un domaine où les gendarmes sont appelés à renforcer leur présence et leur efficacité. Cette position, qui se veut préventive face à des menaces potentielles, n’a pas manqué de provoquer des réactions divergentes au sein même de la gendarmerie. Certains responsables, s’exprimant sous couvert d’anonymat, ont estimé que la priorité devrait être donnée à des questions plus immédiates, telles que l’équipement des brigades mobiles et les budgets alloués aux forces de sécurité.
Le patron de la gendarmerie voit un danger immédiat avec la criminalité actuelle en France
Le général Bonneau a également abordé des enjeux plus immédiats. Il a ainsi évoqué la lutte contre la criminalité organisée et le narcotrafic. Le militaire a aussi annoncé la création d’une Unité nationale de police judiciaire de la gendarmerie, placée sous la direction du général Sylvain Noyau. Cette nouvelle entité aura pour mission de coordonner les efforts dans la lutte contre les réseaux criminels. Sur le plan budgétaire, Hubert Bonneau a indiqué qu’il serait nécessaire de «faire des choix et accepter des priorisations». Il a également souhaité que le projet de budget pour 2025 reflète les priorités établies par le précédent gouvernement, sans pour autant ignorer les réalités du terrain.
C’est certain qu’il y aura quelque chose qui se produira car avec des connards de politique comme LFI qui foutent la merde cela nous pend au nez…..
Nous vivons déjà une guerre civile à bas bruit, si le pays n’est pas repris regaliènement en main l’étape suivante n’est plus inenvisageables avec le concours d’une submersion migratoires colonisatrice.
Pauvre France !!