«Le kérosène, c’est pour brûler les flics et les patrons», Darmanin saisit la justice après les nombreux débordements qui ont eu lieu lors de la manifestation du 8 mars

Parmi les différentes cibles, une des charges les plus violentes a été dirigée contre la police avec des activistes qui criaient: «Le kérosène, c’est pas pour les avions, c’est pour brûler les flics». À cela certains ajoutaient «et les patrons» ou «et les fachos». Le ministre de l’Intérieur a jugé ces propos «scandaleux» et a annoncé dimanche dernier saisir la justice.

Une manifestation sous le joug de groupuscules d’extrême gauche

Alors que le 8 mars doit célébrer les droits des femmes, le rassemblement a été pris en otage par différents mouvements qui ont détourné le sujet initial de la manifestation. Ainsi, si les forces de l’ordre ont été une cible de choix, les pères ont été aussi pris à partie avec des slogans tel que: «un bon père est un père mort». Comme il fallait s’y attendre, le conflit au Proche-Orient s’est aussi invité à ce rassemblement. Drapeaux palestiniens levés, des individus scandaient: «la Palestine vaincra». De nombreuses vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux montrant tous ces débordements.

Des incitations à commettre un crime»

Sur Twitter, le locataire de Beauvau écrira dimanche 10 mars: «Je saisis le procureur de la République de Paris». Et d’ajouter que «tout sera mis en œuvre pour retrouver les responsables de cette incitation à commettre un crime». Grégory Joron, secrétaire général d’Unité SGP Police, avait signalé, dimanche matin, ces appels aux meurtres de policiers auprès de son ministère. Lui aussi a décidé de porter plainte. Les militantes du collectif Nous vivrons, qui dénoncent les viols et actes de barbarie commis contre les femmes lors de l’attaque du 7 octobre par le Hamas, ont été violemment prises à partie par des militants pro-Hamas, venus en nombre, sans que la police n’intervienne.