Au-delà de l’inconfort qu’elles génèrent, c’est certainement les chiffres des accidents provoqués par les trottinettes qui a enfin fait réagir. En effet, dans près de 75% des cas, c’est le conducteur qui est responsable de l’accident. C’est donc lors d’une séance plénière, lundi 28 novembre, que le Conseil national de la sécurité routière a présenté ses recommandations, notamment concernant l’usage des trottoirs, qu’il souhaite réserver aux piétons.
Les trottoirs sont devenus dangereux pour les piétons
«Les trottinettes ont aggravé le problème de la cohabitation entre usagers sur les trottoirs» estime Geneviève Laferrère, représentante de la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB) au sein du CNSR. Elle ajoute que «parce qu’aujourd’hui le trottoir, c’est ce qu’il reste quand on a pris de la place pour la voiture, pour le stationnement, pour les cyclistes, quand on a pris de la place pour tout. Il reste très peu pour les piétons et les trottoirs ne sont plus un endroit convivial».
Pour la seule ville de Paris, le modèle des trottinettes en libre-service, au nombre de 15.000 dans la capitale, pose déjà question. La semaine dernière, l’adjoint aux mobilités et à la voirie, David Belliard, a expliqué que la ville s’interrogeait sur leur «rapport coût/bénéfices» mais aussi sur leur «coût environnemental». Pour le moment, afin de faciliter la verbalisation en cas d’infraction, il a été décidé que les trottinettes parisiennes seraient bientôt équipées d’une plaque d’immatriculation, comme à Grenoble ou en Allemagne.
Éviter les collisions entre les piétons et les trottinettes ou les vélos
La piste privilégiée par le CNSR est que les trottoirs soient «légalement» redéfinis, pour les réserver aux piétons uniquement. Le Conseil national de la sécurité routière, créée en 2001, avant d’être mis en sommeil en 2008 puis réinstallé en 2012, est considéré comme le «parlement» de la sécurité routière. Cette instance de concertation et de propositions est composée de 67 membres comprenant des élus, des représentants de l’État, des associations, des médecins ou encore des entreprises.
La définition du trottoir qui serait retenue est qu’il «est physiquement séparé de la chaussée afin d’être repérable et détectable par tous les usagers».
La circulation des véhicules, donc y compris les trottinettes et les vélos, est interdite sur les trottoirs, selon les dispositions de l’article R 417-11 du Code de la route. Les contrevenants risquent une amende de 4e classe, non minorable (de 135 à 750 euros). Qu’on se le dise.
En dehors des grandes villes gérées en majorité par des bobos écolos,…., nous n’avons pas ou peu de soucis avec les trottinettes ni les vélos circulants sur els trottoirs, ne pas oublier que ce sont ces mêmes bobos, écolos qui ont, au nom de la mobilité douce, favorisé la mise en place de sociétés de location de ces mêmes trottinettes électrique en particulier, encore une foi sans se soucier de la légalité envers le code de la route quand à l’utilisation de celles-ci comme des vélos (électrique ou pas) sur les trottoirs sauf pour les enfants de moins de 8 ans, et encore non électrique dans ce cas!
D’autre part, vous citez : dans près de 75% des cas, c’est le conducteur (de vélos ou trottinettes) qui est responsable de l’accident, quel est le pourcentage entre les grandes villes et les petites ou la ruralité, de plus, lors d’une séance plénière, lundi 28 novembre, le Conseil national de la sécurité routière s’est réunis afin de décider d’une loi qui concernera la France entière à cause de soucis dans ces grandes villes gérées par les mêmes bobos, écolos,……!!!