Pire encore, la Défenseure des droits estime que la réponse des pouvoirs publics n’est «pas à la hauteur des atteintes dénoncées, ni de l’urgence», alors, précise-t-elle, que les signalements pour «maltraitance» et «atteintes aux droits» sont en hausse.
Un constat catastrophique, une situation qui ne fait qu’empirer
Elle ajoutera que «nous avons constaté une hausse des signalements. Le Défenseur des droits avait instruit plus de 900 réclamations en lien avec les personnes âgées en Ehpad durant les six ans précédant le rapport de 2021. Nous en avons reçu 281 de plus depuis». Selon Claire Hédon, il s’agit dans la majorité des cas, soit 43% des signalements, de «maltraitance», dans 30% de «limitation de visites», dans 12% de « restrictions à la liberté d’aller et venir ». Elle fera remarquer que ces manquements concernent aussi bien le privé que le public.
Le bilan est sévère pour le gouvernement qui s’était maintes fois engagé à redresser cette situation calamiteuse qui touche nos aînés. Pourtant, on apprend que «dix-huit mois après le premier rapport, le bilan s’avère extrêmement préoccupant : 9% de nos préconisations se sont traduites par une action, 55% ont fait l’objet d’annonces mais peinent à se matérialiser, et 36% restent sans réponse». Le rapport recommande principalement de fixer «un ratio minimal d’encadrement», incluant «au moins huit soignants et animateurs pour dix résidents en Ehpad». «En France, le rapport est de 6 pour 10, là où les pays du nord sont à 10».
Confinements et salubrité
Le rapport de la Défenseure des droits nous informe aussi de situations qu’on pensait être derrière nous. Elle dira: «la est revenue à la normale pour l’ensemble de la population, sans restriction liée au Covid» mais «certains établissements reconfinent les résidents, dans leur chambre ou à leur étage dès qu’ils ont quelques cas positifs». Par conséquent, ils «restreignent les droits de visite, interdisent les sorties, obligent à laisser la porte ouverte des chambres pour surveiller le respect des distances».
Claire Hédon explique que «si on ne progresse pas là-dessus, de fait, on est maltraitant. On nous signale encore des alitements forcés de personnes âgées, deux jours par semaine, des résidents, qui faute de moyens humains restent en pyjama toute la journée, n’ont droit qu’à une douche tous les 15 jours, dînent à 17h30 pour s’adapter aux emplois du temps du personnel et à qui l’on met des protections pour ne pas avoir à les accompagner aux toilettes alors qu’ils ne sont pas incontinents». Elle espère une réponse rapide de l’exécutif à ce rapport choc.
La question de base est combien les familles sont prêtes à payer pour que les moyens humains encadrant les résidents augmentent?
Qui est prêt à voir une augmentation de la CSG pour affecter plus de moyens pour le grand âge?
Un solution serait d’augmenter les droits de succession pour la encore donner plus moyens!
Les familles ne sont-elles pas responsables de la situation?
les EPHAD devraient être nationalisés , sans indemnisés pour les bourreaux.
avez vous lu l’article, la situation n’est pas mieux dans le public!
Facile de s’en prendre à des institutions et NON PAS aux véritables coupables!!!! Aux soignantes qui s’en foutent en 1er lieu, elles ne sont là que pour palper leur salaire sans trop bosser surtout!!
Allez donc à l ephad Erick
Satie a Bonneuil sur Marne
Malgré de nombreux signalements
Tout va bien (changement de direction tous les ans)
L ARS ne bouge pas lorsqu’elle fait une intervention elle prévient la direction
C est honteux
Venez à 18h à l heure du dîner (incognito) vous ne serait pas déçu