Les réactions politiques ont été immédiates. Nous voyons bien que le discours sur l’écologie est en train de basculer. La radicalité dans laquelle ils sont en train de tomber est contre-productive. Dimanche dernier, c’est le député Renaissance Sache Houlié, anciennement PS, qui dira que cette «manifestation interdite» réunissant «des délinquants, pas des militants».
Des décennies de dissension sur la question de ce chantier
Si des partisans du projet mettent en avant la nécessité de réduire le flux de poids lourds, qui est en constante augmentation dans cette région, pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, d’autres évoquent aussi le développement économique que permettra, selon eux, une ligne ferroviaire plus rapide. Pour Houlié, parlant des manifestations contre la construction de ce tunnel, il dira: «À un moment donné, il faut arrêter» avant de défendre un chantier qu’il juge «extrêmement important, précieux» et «avec des effets environnementaux certains et très bons notamment sur le trafic de poids lourds, sur le ferroutage».
Le jeune député vise le groupuscule Les Soulèvements de la Terre. Fin mars, après les affrontements autour des méga-bassines de Sainte-Soline, Darmanin avait annoncé fin mars son intention de dissoudre le collectif. Houlié expliquera que «ce sont des délinquants, ils doivent être dissous». Il indiquera que la dissolution du groupe «prend plus de temps» que prévu car ce collectif n’a «pas de forme juridique spécifique». La raison est que Les Soulèvements de la Terre ne sont pas une association à proprement parler, mais ils se désignent comme un «collectif» né en janvier 2021 du regroupement d’une centaine d’organisations écologistes ainsi que de soutiens individuels.
Des annonces qui n’arrivent pas à convaincre
Malheureusement pour la majorité présidentielle, le discours politique est écouté et analysé. Les Français voient parfaitement la différence entre des annonces irréalisables, parfois sans aucun sens, et des objectifs qui pourraient être atteints. Ici, il est donc légitime de s’interroger sur l’intérêt d’une communication qui vise à dire qu’on va dissoudre un groupe qui, dans les faits, n’en est pas un de l’aveu même du ministère de l’Intérieur.
A quand des sanctions contre ces eco-terroristes, et toutes ces milices d’extrême gauche violentes, pourquoi son t’elles autant protégés ????