Un an après le meurtre du jeune Thomas, 16 ans, à Crépol, une marche blanche avait été organisée en sa mémoire. Plusieurs rassemblements avaient été prévus laissant craindre le pire selon le préfet de l’Isère. Néanmoins, c’est bien un groupe venu infiltrer une manifestation, pourtant tenue par des associations de gauche, qui a retenu l’attention. Celui-ci a brandi une banderole appelant à l’intifada. Parmi les manifestants, Raphaël Arnault, désormais député LFI du Vaucluse, était en tête de cortège.
Dénoncer la «récupération raciste» du meurtre de Thomas
La manifestation était organisée par une vingtaine d’associations locales qui voulait dénoncer «la récupération raciste» de la mort de Thomas à Crépol. Simultanément, un rassemblement statique était prévu en même temps à l’appel de l’organisation Justice pour les Nôtres, pour rendre hommage au jeune adolescent âgé de 16 ans, qu’elle qualifie de «victime de l’immigration». Samedi 30 novembre, à Romans-sur-Isère, un autre cortège a investi la manifestation de gauche pour y brandir des appels à l’intifada. Sur une des banderoles, on peut y lire: «La Palestine, notre boussole anticolonialiste et antiraciste ! Soulèvement et résistance». Nos confrères du Dauphiné Libéré vont préciser que le député LFI Raphaël Arnault était en tête de ce groupe.
Les insoumis s’infiltrent dans les manifestations pour appeler à l’intifada en France
Les élus et militants LFI n’en sont pas à leur coup d’essai. Lors des manifestations pour les droits des femmes le 23 novembre dernier, des cortèges avaient aussi appeler à l’intifada avec Gaza en toile de fond. À Paris, c’était aussi Raphaël Arnault qui était en tête de cortège. Quand nos confrères de Quotidien, sur TMC, vont lui demander le rapport entre le droit des femmes et Gaza, il répondra simplement «Hello les fachos!». Le militant Elias D’Imzalène, proche de Rima Hassan, avait été placé en garde à vue en septembre dernier après avoir incité à une Intifada «à Paris, dans nos banlieues, dans nos quartiers», pour que «bientôt Jérusalem soit libérée». Il avait demandé à un public conquis s’ils étaient prêts «au sacrifice ultime».