Manifestants à Paris le 19 janvier 2023 ©Capture d'écran LinePress
Et pour cause: selon une information relayée par Le Figaro, une note du Service central du renseignement territorial (SCRT), qui est le service de renseignement de la direction centrale de la Sécurité publique, prévoit près de 100.000 manifestants rien qu’à Paris, dont «1000 à 2000 éléments à risque».
«Une mobilisation historique»
En date du 24 avril, cette note précise qu’«en raison du climat social tendu et propice à une mobilisation significative, la mouvance contestataire radicale dans son ensemble devrait être présente dans un état d’esprit déterminé et offensif». Les services de renseignement poursuivent en indiquant que ce 1er mai «ne s’inscrira de fait pas dans la célébration seule des travailleurs mais sera plutôt une journée sans précédent en termes d’unité, de contestation envers le gouvernement et d’esprit vengeur». Pour le ministère de l’Intérieur, cette journée sera dans la continuité de la contestation contre la réforme des retraites.
Toujours selon la SCRT, l’intersyndicale, qui a changé de forme depuis l’élection de Sophie Binet à la tête de la CGT et l’annonce du départ de Laurent Berger au 21 juin, défilera avec «un sentiment de rancune» à l’encontre de l’exécutif mais surtout du chef de l’État. D’après cette note, les manifestations seront empreints «d’un fort esprit de rejet contre les forces de l’ordre et contre les méthodes de gouvernance au sens large».
Quel est le profil des «éléments à risque»?
Le renseignement territorial indique que «ces militants radicaux devraient entraîner dans leur sillage (…) des manifestants au profil hétéroclite tels que des étudiants et lycéens proches de la gauche contestataire, peu aguerris dans la commission d’exactions, mais aussi des syndicalistes radicaux et un certain nombre de casseurs opportunistes». Ils estiment leur présence à «1000 à 2000 éléments à risque» dont «200 à 400 militants d’ultra-gauche dont des étrangers et 100 à 200 gilets jaunes radicalisés».
Le 1er Mai avec une unité syndicale, nous n’avons pas connu cela depuis longtemps.
J’espère que le nombre de manifestants sera important pour crier sa colère.
Pour le match de la Coupe de France, avant et après les 90 minutes, ne pas laisser de répit à ce Président qui ne respect pas son peuple ni son Pays par des sifflets et la sortie des cartons rouges.
Quand à l’invitation de la 1ère ministre faite aux syndicats, pourquoi honorer cette personne en se rendant à Matignon pour qu’elle se moque d’eux et fasse tout pour casser l’entente entre eux. la lutte doit continuer.
Les marchands de casseroles vont faire leurs choux gras.
Qui sème le vent récolte la tempête .
Les connes toujours en tête!………..