Il ira même jusqu’à déclarer: «On attend beaucoup de l’État mais très peu de la politique macroniste». Si Macron reste dans la cité phocéenne jusqu’à mercredi, les marseillais veulent des actes concrets et pas de promesses faîtes pour les caméras présentes. Initié en septembre 2021, Emmanuel Macron lance la seconde phase de son projet cette semaine.
Une situation qui ne fait que s’aggraver
Pourtant, les électeurs marseillais, qui avaient basculé à gauche lors des dernières municipales, attendaient beaucoup de la nouvelle équipe. Malheureusement, ils n’ont pu voir aucun changement. La situation sécuritaire est de pire en pire mais c’est surtout les questions liées au logement qui les préoccupent le plus. En effet, Marseille compte 40.000 logements insalubres et autant de demandes de logements sociaux. Emmanuel Patris a rappelé que «cette situation du mal-logement ne fait que s’accentuer», lui qui est aussi membre du Collectif du 5-novembre, association née au surlendemain des effondrements de la rue d’Aubagne le 5 novembre 2018. De plus, faute d’avoir réalisé ses objectifs entre 2020 et 2022, la ville est sous la menace d’une procédure de carence en matière de construction de logements sociaux.
650 millions d’euros pour le logement à Marseille
Le président d’association indiquera qu’«on a un marché parallèle qui est celui du mal logement, celui des marchands de sommeil, qui continue d’être alimenté et qui rend captif toute une partie de la population qui ne peut ni se loger dans le logement trop cher, ni le logement social qui est très insuffisant sur ce l’ensemble de la commune». C’est pourquoi le chef de l’État souhaite doubler l’enveloppe allouée à la rénovation urbaine, la passant de 300 millions à 650 millions d’euros. Toutefois, les marseillais croient assez peu à ses promesses. Pour le président d’association, c’est une «ville à deux vitesses». Il y voit un centre-ville «extrêmement carencé en logement social face aux quartiers nord dotés en logement sociaux mais qui sont très mal entretenus et sur lesquels il n’y a pas d’équipements publics, pas de transports».
Zorro est arrivé..
En effet la méfiance est de rigueur.
Il me semble que Charles Pasqua nous aurait dit : « les promesses des politiques n’engagent que ceux qui les croient », et Il était du coi. Cela veut tout dire, Marseillais vous n’avez pas à vous méfier, ça vient, c’est « En Marche ».