Alors qu’il avait été sollicité par d’autres élus et, surtout, par plus d’une centaine d’agriculteurs inquiets pour leurs terres et leurs récoltes, le maire de Melle, dans les Deux-Sèvres, ne s’est pas opposé à cette manifestation. Pourtant, la préfecture avait bien spécifié que, légalement, elle ne pouvait pas agir sans un recours de l’édile au préalable. Ainsi, 145 agriculteurs ont décidé de déposer plainte contre Sylvain Griffault, le maire de Melle, qui laissé ce rassemblement s’effectuer malgré la présence «de centaines d’individus ultra radicalisés».
Le maire accueille officiellement 10.000 manifestants opposés aux méga-bassines
L’absence d’action de la part de Sylvain Griffault peut paraître bien singulière pour le maire d’une commune rurale. D’autant plus qu’il a été le témoin direct des destructions et des actes de guérilla contre les forces de l’ordre à Sainte-Soline, qui ne se trouve qu’à 15km de sa commune. Selon nos confrères du Point, le premier magistrat de la petite commune des Deux-Sèvres n’a pas hésité à laisser s’installer sur ses terres des individus qui comptent s’en servir comme «camp de base» et qui prévoient des «blocages», des «occupations» ou même des «actions de désarmement, c’est-à-dire des actions de démantèlement d’infrastructures néfastes», comme le rapporte la porte-parole des Soulèvements de la Terre, Léna Lazare. Gérald Darmanin avait expliqué que «1.000 à 1.500 éléments radicaux» sont attendus sur place et 3 000 gendarmes ont été déployés pour assurer la sécurité.
Pour les agriculteurs, le maire «collabore» avec les extrémistes
Me Laurent Verdier, l’avocat des 145 agriculteurs, a indiqué que «le maire de Melle participe au préjudice des agriculteurs, en mettant à la disposition des organisateurs dix hectares de terrains municipaux». Il a rappelé qu’«on ne peut pas impunément aider les casseurs, faire venir les commandos, leur donner un camp de base, et prétendre après coup qu’on n’est responsable de rien». Toujours selon le Point, le préfet de la Vienne a demandé aux agriculteurs de rester «cloîtrés» chez eux le temps des manifestations et de mettre à l’abri leur matériel. Néanmoins, Denis Mousseau, président de la FNSEA des Deux-Sèvres, a rappelé que cette demande ne peut pas être satisfaite entièrement, car: «En pleine récolte, alors que les moissonneuses sont au champ, les organismes stockeurs ouverts, et le matériel d’irrigation sorti pour le maraîchage… Il est impossible de tout rentrer, et le cocktail est parfait pour que ce soit le bordel».
le maire est une nullité
J’espère que ce maire sera puni et paiera pour toutes les destructions mais sur son compte personnel et non sur l’argent public, lamentable cet abruti…..
Les éco-terroristes ont quasiment tout les droits de casser …. le fameux privilège rouge !!