Jean-Marie Le Pen est décédé mardi après-midi à l’âge de 96 ans. À peine la nouvelle annoncée, des centaines d’internautes ont lancé des appels à manifester dans toute la France pour célébrer la mort du fondateur du Front national. Les messages sont très explicites: «Les personnes à proximité des Champs-Élysées ont le devoir d’aller célébrer la mort du chef nazi ce soir», «On va tout péter sur les Champs» ou encore «Mes frères algériens, descendons sur les Champs pour célébrer cette nouvelle incroyable». Alors que la classe politique est restée dans une certaine sobriété, l’extrême gauche s’est distinguée par des messages d’insultes.
«C’est dingue, les vœux ça marche !», déclare Philippe Poutou
L’ex-candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), qui travaille dans une société de production cinématographique à Paris, a été le premier à réagir. «C’est dingue, les vœux ça marche ! L’année 2025 ne commence pas trop mal avec cette bonne nouvelle de la mort de Le Pen» écrira-t-il sur les réseaux sociaux. Le député insoumis Hadrien Clouet a publié sur son compte X: «7 janvier, mort d’un collaborateur nazi et abominable tortionnaire. Emmanuel Passemard, à Nîmes, en 1946», laissant penser, en premier lieu, qu’il s’agit de Jean-Marie Le Pen. Puis, est venue la déclaration de la porte-parole de Lutte ouvrière, Nathalie Arthaud, qui parlera d’une «figure de la vie politique qui puait».
Mathilde Panot, LFI, se félicite des célébrations données après la mort de Jean-Marie Le Pen
Les manifestations auront bien lieu. Les plus importantes seront à Paris mais d’autres grandes villes, comme Lyon ou Bordeaux, verront des individus descendre dans la rue pour fêter la mort du «Menhir». La communauté algérienne était particulièrement représentée. Des appels avaient été lancés. «Les Algériens, allez sur les Champs avec vos drapeaux et criez vengeance», ou «Tous les Algériens sur les Champs ce soir, un kelb (chien en arabe, NDLR) est brûlé en enfer» pouvait-on lire sur internet. Mercredi 8 janvier, sur RTL, la cheffe de file des insoumis à l’Assemblée va déclarer que «ceux qui sont choqués par ce qui s’est passé hier, une jeunesse qui continue ‘d’emmerder le Front national’, sont dans un esprit Charlie le matin et puis le soir sont choqués que des gens puissent faire une blague ou un rassemblement symbolique sur la mort d’un dirigeant d’extrême droite qui était un ennemi de la République». Malgré les débordements très nombreux, il n’y aura que sept interpellations.
Que les algériens retournent chez eux, s’ils sont mécontents
HONTEUX !!! Ils pourraient au moins avoir la décence de s’abstenir d’autant de bassesses ! On peut ne pas avoir les mêmes idées et détester, voire haïr quelqu’un, mais on a, au moins suffisamment de dignité, pour respecter les proches de cette personne qui sont dans la peine et le deuil. Mais si ces malotrus savaient ce que la correction et la tenue veulent dire, cela se saurait !