De plus, ces marches venaient marquer également le cinquième anniversaire du Hirak, mouvement de contestation du pouvoir algérien. Dans la crainte de débordements, le préfet de police de Paris a décidé d’interdire toutes les manifestations prévues en ce sens.
La préfecture de police a expliqué craindre «de graves troubles à l’ordre public»
Dimanche 8 février, la préfecture de police de Paris a indiqué interdire «en raison de risques de troubles graves à l’ordre public» les manifestations prévues en commémoration du Chahid d’une part et en lien avec le Hirak d’autre part». Dans le premier cas, il s’agit de célébrer les algériens morts au nom du FLN en combattant la France durant la guerre d’Algérie. Officiellement, celle-ci a commencé en 1954 (ou 1958) et s’est terminée en 1962. Or, c’est oublier que les attentats de Setif ont eu lieu en 1945; le FLN voulait profiter de l’affaiblissement des forces françaises après la Seconde Guerre mondiale pour prendre le pouvoir en Algérie.
Un contexte géopolitique double qui a conduit à cette décision
En effet, la guerre entre Israël et le Hamas fait craindre le pire auprès des forces de l’ordre dans ce genre de manifestations. De plus, dans une volonté de normalisation avec le pouvoir algérien, des commémorations du Hirak à Paris n’auraient pas été appréciées par Alger. Le 18 février marque le cinquième anniversaire du mouvement de contestation populaire pour s’opposer en 2019 à l’élection pour un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, précédent président algérien. Le mouvement perdure car ses membres reprochent toujours au pouvoir en place son excès d’autoritarisme.
Si ça ce n’est pas de la provocation, alors qu’est-ce que que c’est. Ils viennent nous narguer chez nous et cet Etat de branquignoles ne dit rien.