Toutefois, il ne s’agit pas de la réforme des retraites comme on aurait pu le penser mais de leur salaire. Jean Castex, nouveau président de la Régie a reçu le préavis mercredi 4 janvier. Le syndicat CGT de la RATP vient de déposer un préavis de grève qui court du jeudi 12 janvier à 19h30 jusqu’au samedi 14 janvier 7h. celui-ci « couvre l’ensemble du personnel, de toutes catégories et dans l’ensemble des services». Ensemble, les agents «revendiquent une augmentation statutaire mensuelle de 300 euros, équivalente à 50 points d’indice».
Le chiffre d’affaires de la RATP au cœur des revendications
Dans son courrier envoyé à Jean Castex, ancien Premier ministre et nouveau président de la Régie, la CGT a expliqué qu’«en 2022, comme en 2021 et même les années précédentes, l’entreprise a engrangé des millions d’euros de résultats nets, le fruit de notre travail. Donc, la part de la valeur ajoutée à prendre en compte pour nos salaires statutaires doit être plus importante pour mieux rémunérer notre travail, nos qualifications».
De plus, les salariés de l’entreprise de transport public estiment que «le compte n’y est toujours pas», alors que «les conséquences de l’inflation vont continuer à [les] frapper». Ils ajoutent que «les éléments de réponse apportés par la direction […] ne sont pas de nature à satisfaire les revendications salariales de la CGT-RATP et des agents», expliquent-ils. Ils soulignent que la direction a «principalement répondu par des primes, dont la plupart sont éphémères».
La date du 13 janvier n’est pas un hasard. En effet, les agents de la RATP souhaitent profiter de la réunion des NAO 2023, réunion qui traite des négociations annuelles obligatoires, pour «se faire entendre». C’est un «gros rassemblement», selon les représentants syndicaux, qui est donc prévu le 13 janvier à 14h devant le bâtiment Esterel de Val-de-Fontenay (94), où se tiendra la réunion.