Les rodéos urbains étaient longtemps dans les faits divers avant d’être désormais un véritable fait de société. De trop nombreux quartiers voient leur vie bouleversée par des individus qui circulent en deux-roues et font des courses à travers leur ville. Il est sans dire que, souvent, ces rodéos se terminent en accident voire en homicide routier. Ainsi, la députée UDR Christelle d’Intorni propose de durcir la loi contre ce phénomène. Elle propose notamment la possibilité pour les forces de l’ordre de recourir au «contact tactique» afin d’arrêter les deux-roues lors de poursuites.
Les peines actuelles n’ont que peu d’effet
L’élue des Alpes-Maritimes estime que les peines actuelles ne sont pas dissuasives. Son projet de loi entend faire passer les peines encourues à trois ans de prison et 30.000 euros d’amende pour un délit «simple». Ces peines seraient plus lourdes en cas de «circonstances aggravantes». De plus, le texte de Christelle d’Intorni propose des mesures telles que «l’annulation automatique du permis de conduire des contrevenants» et le raccourcissement du délai au-delà duquel les véhicules saisis lors des rodéos urbains sont considérés comme abandonnés et détruits. La députée expliquera qu’«il faut se montrer ferme et dissuasif». Inspirée du modèle britannique et américain, la proposition de loi prévoit le recours à la méthode du «contact tactique». Cette technique permettrait aux forces de l’ordre de stopper les deux-roues visés en rentrant en contact direct avec eux lors des poursuites.
18.000 interventions en 2023
C’est le chiffre, très impressionnant, communiqué par le ministère de l’Intérieur. En effet, les forces de l’ordre ont réalisé 18 000 interventions sur des rodéos motorisés. Si l’on prend les chiffres de septembre 2023, uniquement pour la région parisienne, la police nationale est intervenue 1.403 fois. Ce véritable phénomène de société s’est profondément développé depuis 2010 mais l’arsenal judiciaire reste faible dans ce domaine. Christelle d’Intorni, députée UDR des Alpes-Maritimes, a expliqué à nos confrères de CNews qu’«en tant que maman, quand j’ai découvert toutes ces jeunes victimes, qui n’avaient rien demandé, se retrouver soit handicapées, voire tuées, je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose».
Ils ont raison jusqu’à présent toutes les peines actuelles sont du pipi de chat comme tout ce qu’a fait le Macronard malgré tous les homicides et accidents qu’ils provoquent.
Déjà, que l’on autorise les maires à annuler le mariage et à imposer des règles pour le nouveau rendez-vous. Ce sera une bonne chose au lieu de chercher à leur mettre des bâtons dans les roues.
La plupart des « roues arrière » que je vois sont simplement des choufs motorisés qui vont plus loin que les choufs sur fauteuil, pour voir arriver les voitures de police et prévenir le dealer en chef, un peu avant les copains. Pas de casque bien sûr, des bonnets généralement, et pour le permis rien de certain la plupart des engins n’ont même pas le droit de rouler dans les rues. La prison ? bof c’est retrouver les copains et parfois même le grand chef !
Ce que je vois c’est que les rodéos sur la roue arrière, sans casque bien sur, sont surtout l’affaire des choufs motorisés qui tournent autour des cités pour alerter de plus loin que le chouf sur son fauteuil, le dealer en chef, de la venue d’une voiture de police. Le permis ? ils s’en tapent ils roulent sur des engins qui n’ont même pas le droit de rouler sur les routes. La prison ? bof, ils retrouveront les copains.