La même presse aujourd’hui n’aura aucun problème à produire un papier qui dénombre les «député.es issu.es de la diversité» et les «député.es ultramarin.es racisé.es (sic)». Mediapart, création d’Edwy Plenel après sa sortie du journal Le Monde, est sous le feu des critiques mais estime que son article est «légitime».
Une mise en avant de critères racialistes
Les termes employés dans l’article de Mediapart sont ceux qu’on retrouve très souvent dans les communiqués des collectifs d’extrême gauche comme le Parti des indigènes de la République. On peut ainsi lire: «Malgré des efforts à gauche, l’Assemblée reste blanche, bourgeoise et éloignée de la société mobilisée», soulevant le caractère «peu représentatif de la diversité de la société». Pour rédiger cet article, les journalistes se baseront sur des critères racialistes. Ils s’inscrivent dans la suite logique des propos tenus par la militante Rokhaya Diallo, le soir du 2ème tour des élections, reprochant à Manuel Bompart qu’il n’y a «pas assez de personnes non-blanches» sur la première photo du Nouveau Front populaire.
Mediapart va se livrer aux décomptes des députés blancs
Selon le journal, et en reprenant ses propres termes, dont l’écriture inclusive, la méthode a consisté à décompter les «député.es issu.es de la diversité» ainsi que les «député.es ultramarin.es racisé.es». Ils vont donc comparer la proportion des personnes ainsi étiquetées parmi les députés de chaque parti politique. Les personnalités issus de la droite n’ont pas manqué de relever l’ignominie du processus. «Mediapart « décompte » les députés selon leur couleur de peau pour souligner que l’Assemblée « reste blanche ». La nausée», écrira le député RN Thomas Ménagé. Le journaliste Jordan Florentin demandera: «Rokhaya Diallo serait-elle devenue directrice de la rédaction de Mediapart?».
Le privilège rouge les protègent de tout leurs excès, mon imagination est impuissante à vous décrire la bronca générale qu’ils y auraient si de tels propos venait du camp s’en face …..
Que GWG me pardonne d’avoir plagié son expression.