
Immigration clandestine de mineurs
Un réseau sophistiqué de passeurs spécialisé dans l’immigration clandestine de mineurs camerounais vient d’être démantelé par les autorités françaises. Cette filière, opérant depuis environ deux ans, exploitait une faille administrative dans le système de contrôle des documents de voyage. Huit personnes ont été interpellées dans plusieurs villes de la région parisienne.
Une opération d’envergure contre un réseau bien organisé
Les forces de l’ordre ont procédé à l’arrestation de huit ressortissants camerounais impliqués dans un réseau facilitant l’entrée illégale d’enfants sur le territoire français. Cette opération s’est déroulée simultanément dans plusieurs communes d’Île-de-France, notamment à Montrouge, Livry-Gargan, Savigny-le-Temple, Fontenay-le-Fleury et Paris.
Parmi les personnes appréhendées figurent sept femmes et un homme, âgés de 35 à 51 ans. Ces individus sont soupçonnés d’avoir utilisé ou prêté assistance à une filière spécialisée dans l’introduction frauduleuse de mineurs camerounais en France.
Une méthode sophistiquée exploitant les failles du système
Le modus operandi de ce réseau reposait sur l’utilisation de faux documents de circulation pour étrangers mineurs (DCEM). Ces documents falsifiés permettaient aux enfants d’entrer sur le territoire français en toute illégalité.
« Les malfaiteurs ont trouvé et exploité une faille dans le dispositif de contrôle du DCEM », a révélé une source proche de l’enquête.
La faille exploitée concernait principalement les aéroports de province, qui ne disposent pas des moyens techniques pour vérifier en temps réel la photographie du titulaire légitime du document. Cette lacune a permis aux enfants camerounais d’usurper l’identité d’autres mineurs déjà enregistrés dans les bases de données françaises.
Des passeurs organisés et des tarifs élevés
L’enquête a permis d’identifier vingt-cinq mineurs ayant réussi à entrer en France grâce à ce stratagème. Ces jeunes étaient systématiquement accompagnés par quatre passeurs chargés de faciliter leur voyage et leur entrée sur le territoire national.
Le coût de cette opération était particulièrement élevé pour les familles concernées : 7 500 euros par enfant. Cette somme était versée au cerveau de l’organisation, qui serait basé au Cameroun selon les enquêteurs.
« Il semble que les utilisateurs du réseau ne connaissaient pas la méthode utilisée par la filière », a précisé une source, suggérant que les parents ignoraient peut-être les détails de l’opération illégale à laquelle ils participaient.
Des parents parmi les personnes interpellées
Fait notable de cette affaire, la majorité des personnes interpellées seraient les parents des jeunes victimes. Ces adultes auraient donc directement participé à l’organisation de l’immigration clandestine de leurs propres enfants.
Les gardes à vue des huit suspects ont depuis été levées, mais l’enquête se poursuit activement. Les autorités cherchent désormais à identifier d’autres membres potentiels du réseau et à comprendre l’ampleur exacte de cette filière d’immigration illégale.
Cette affaire met en lumière la sophistication croissante des réseaux de passeurs et la nécessité de renforcer les dispositifs de contrôle aux frontières, particulièrement dans les aéroports secondaires.
De Toute façon en France c’est très facile de faire de faux documents car ils pondent des lois sans contrôle et ils font tout à la va vite sans cherché plus loin que leurs bouts du nez et avec des responsables avec des salaires honteux pour le travail qu’ils doivent fournir aussi il ne faut pas être étonné si des passeurs utilisent de faux documents étant donné qu’en France les contrôles sont inexistants……
La France est devenue une vraie passoire !!!
Qu’ils restent sur le continent africain, c’est magouilleurs de noirs à pars faire des gamins pratiquement tout les deux ans, et augmenté le nombres de délinquants en France, le bilan est plutôt négatif.