Paradoxalement, alors que les deux auteures s’appuient sur des faits, elles sont régulièrement accusées de transphobie. Il n’est pas rare que des associations les poursuivent en justice, avec plus ou moins de succès. Bien qu’il ne s’agisse que d’un débat d’idées, ouvert au public, la Mairie de Paris voit d’un très mauvais œil la promotion faite autour de cet ouvrage. Si elle a déjà demandé que toutes les affiches faisant la publicité du livre soit retirées de la Ville, elle veut désormais empêcher les deux femmes de pouvoir s’exprimer publiquement.
Ian Brossat, sénateur de Paris et proche d’Anne Hidalgo, «exige» l’interdiction d’une conférence
Celle-ci est prévue le lundi 9 mai dans un amphithéâtre de l’université Panthéon-Assas à Paris. Le but est d’avoir un débat ouvert autour des thèmes abordées par le livre «Transmania: Enquête sur les dérives de l’idéologie transgenre». Le sénateur Ian Brossat, ancien membre du PCF, va justifier sa demande auprès du préfet de Paris en expliquant que «les établissements publics d’enseignement supérieur ne doivent pas servir de plateformes pour des discours haineux qui déforment la réalité et stigmatisent les personnes trans».
Il est à noter que de nombreuses manifestations autour de ce livre ont déjà été annulées grâce à une pression militante LGBT sans précédent. En réponse à cette énième invective de la gauche parisienne, les deux auteures ont répondu au sénateur de Paris. «La censure de notre livre Transmania continue et Ian Brossat, tel un perroquet, dégaine son slogan et exige l’annulation de la conférence à Assas. Non, monsieur, il n’y a pas de « transphobie » dans ce livre. Nous espérons que l’université Assas ne cédera pas à la wokestapo», a déclaré Stern sur Twitter.
Cette nouvelle attaque de Brossat vient conforter les idées défendues dans leur ouvrage
Dans un entretien donnée au JDD en avril dernier, Stern et Moutot avait expliqué que ces attaques contre elles sont «une parfaite démonstration de ce que nous dénonçons dans le livre». «Nous parlons de la censure que vivent les personnes qui sont critiques de l’idéologie transgenre partout autour du monde. Nous analysons les techniques qui sont appliquées pour réussir à les discréditer et à les faire taire. Tout est autorisé: censure, construction de fausses réputations, divulgation d’informations privées, diffamation, injures, humiliations, dénonciations auprès de l’entourage, licenciements…» avaient-elles ajouté. Il sera intéressant de relever quelle sera la décision du préfet de Paris notamment suite à la décision du Royaume-Uni, dans un revirement inattendu, de définir le sexe comme une réalité biologique déterminante dans les soins apportés aux patients.
Pôôôvre Ian Brossat, encore un qui parle de la Résistance des communistes de la guerre 39/45 en oubliant leurs années de collaboration… « Il est particulièrement réconfortant en ces temps de malheur, de voir de nombreux ouvriers parisiens s’entretenir amicalement avec des soldats Allemands soit dans la rue soit au bistro du coin. Bravo camarades même si ça ne plaît pas à certains bourgeois aussi stupides que malfaisants. La fraternité des peuples ne sera pas toujours une espérance, elle deviendra une réalité vivante. » (l’Humanité 4 Juillet 1940). Après avoir saboté armes et munitions en 39/40, trahi de la même façon en Indochine, fourni les porteurs de valises en Algérie, et passé à l’islamogauchisme, voilà qu’il défend les trans.