Cela fait déjà plusieurs mois que la situation perdure. Nous sommes dans le 15ème arrondissement de Marseille devant l’établissement André-Allar. Tous ces objets tombent tout près des enfants qui sont alors en récréation. Car c’est bien la cour de l’école qui est visée. Toutefois, les 195 élèves, âgé de 3 à 10 ans, manquent de peu, chaque jour, d’être touchés par un de ces projectiles. Le personnel de l’établissement est aussi ciblé.
Les voisins ne supportent plus le bruit durant les récréations
Au lieu de tenter de trouver une solution avec la direction de l’école, les habitants des deux tours qui surplombent l’établissement scolaire préfèrent jeter tout et n’importe quoi de leur balcon en direction de la cour de récréation. Cependant, plus récemment, les choses ont changé. Jacqueline Tahir, parent délégué, expliquera que «Même le personnel a peur d’aller au milieu de la cour». Et d’ajouter: «Rien qu’hier (mercredi, NDLR), deux bâtons en PVC ont failli tomber sur la tête de la directrice. Avant-hier (mardi, NDLR), le personnel a été visé par un sachet rempli d’excréments et d’urine. C’est de pire en pire».
Si de nombreuses plaintes ont été déposées contre les auteurs des faits, clairement identifiés par le personnel de l’école ou les parents, la situation ne fait qu’empirer. Jacqueline Tahir explique qu’«il s’agit de plusieurs locataires résidant dans au moins deux immeubles différents. Certains sont des sans-papiers relogés par des associations, mais il y aurait aussi des squatteurs». Profondément agacée, elle rappellera qu’«on a fait du porte-à-porte pour tenter de discuter avec eux. Certains de leurs voisins nous ont rapporté qu’ils s’étaient plaints du bruit des enfants. Mais c’est n’importe quoi : l’école était déjà là quand ils se sont installés. Ils n’ont qu’à partir !».
Installation de mesures de sécurité comme dans une prison
La direction, épuisée par cette situation et l’absence d’action de la part des pouvoirs publics, a décidé de prendre des mesures radicales afin de protéger les enfants et de leur permettre de retourner dans la cour. En effet, tout a changé quand des objets très dangereux ont commencé à être jetés des balcons comme un sabre lancé depuis un balcon en direction des enfants. Une réunion a pu se tenir entre des représentants de la mairie de Marseille, de la préfecture des Bouches-du-Rhône ainsi que de deux bailleurs sociaux et des parents d’élèves.
Toutefois, Jacqueline Tahir est dépitée. En effet, elle racontera qu’«on a proposé de mettre un filet au-dessus de la cour ou d’installer une caméra. Une deuxième réunion devrait se tenir à la rentrée avec toute la délégation pour en parler à nouveau. En attendant, la mairie ne nous répond pas, c’est pourtant à elle que revient la charge de tout installer». La mairie de Marseille a proposé de poser une caméra pour identifier les coupables «à condition que la mesure soit validée par la préfecture». Puis, après avoir reporté une certaine responsabilité sur le Préfet, la mairie dénoncera l’inaction des bailleurs sociaux: «Il faut avant tout que le bailleur fasse respecter les règles. On a parlé de mettre des filets. Sauf que nous ne sommes pas à la prison des Baumettes, mais bien dans une école !» explique Pierre-Marie Ganozzi, adjoint au maire de Marseille.
Donc, cela dure depuis plusieurs mois et personnes n’a eu la bonne idée de se poster en observation dans la cour ou à un endroit stratégique pour voir d’où viennent les objets, repérer les balcons et intervenir directement pour arrêter le ou les coupables. En plus, certains habitants sont des sans papiers ou des squatteurs, ce qui revient à dire que les habitations sont surement vétustes et insalubres. Pas de problèmes, tout le monde dehors, les sans papiers, retour dans leur pays et les squatteurs dehors. Mais que fait le maire et sa police, ils attendent quoi pour intervenir, peut être la mort d’un enfant?????
Tous des faux culs de la part des pouvoirs public et de la préfecture; se sont des pourris, ne vous en faites pas que si vous ne payez pas des impôts ou que vous ne faites pas couper votre haie et qu’elle gêne sur un passage ou autre problème, vous aurez le maire sur le dos qui vous incitera à le faire avant d’envoyer les gendarmes, mais là ils sont nombreux et insolvables alors ils se la ferment, pourris de la tête au pied…..
Et surtout les racailles qui sont dans ces immeubles y ont été placés par qui ? C’est moi qui gère les sans papier que le gouvernement accueille à bras ouverts?