Cette décision a profondément choqué une grande partie des forces de l’ordre surtout après les violences dont elles ont été victimes durant ces derniers mois mais surtout après la mort de Nahel à Nanterre. Cette colère s’est rapidement étendue à tout le territoire mettant en exergue le malaise des policiers. Afin de protester, certains d’entre eux ont décidé, à défaut de faire grève, de poser des arrêts maladie. Or, jeudi 3 août, la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence a rejeté la demande de libération du policier incriminé. Celui-ci va donc rester incarcéré.
Pour les policiers, une Justice qui s’acharne contre les forces de l’ordre
Ce refus de libérer le policier marseillais correspond bien aux réquisitions du parquet, qui a souligné le risque de «concertation frauduleuse» du fonctionnaire avec ses collègues car trois autres policiers sont impliqués dans cette affaire. Le parquet de Marseille a informé qu’un interrogatoire est prévu le 30 août. C’est d’ailleurs cette peur que les policiers impliqués se concertent avant d’être entendus par la Justice qui avait amené les juges à incarcérer le policier dès le 20 juillet. Pourtant, au moment des faits, si Emmanuel Macron n’avait pas souhaité réagir «à chaud» sur ce dossier, son ministre de l’Intérieur avait montré son soutien aux forces de l’ordre.
Le changement de discours de Darmanin et du préfet de police de Paris
Alors que les policiers, excédés par un tel acharnement contre leur profession par les magistrats, ont décidé de parler, devant les caméras, pour expliquer leur soutien à leur collègue, leur ministre a changé son discours. Ainsi, vendredi 4 août, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a annoncé que certaines demandes d’arrêts maladie seraient refusées. Ce dernier parle ainsi du «nombre important et inhabituel d’arrêts maladie sur une courte période» qui «nuit gravement au fonctionnement normal de services (…) et porte atteinte de manière indirecte à la continuité du service public de la sécurité».
Faisant fi de la crise qui gronde au sein de la police nationale, il rappelle que toute «cessation concertée du service ou tout acte collectif d’indiscipline caractérisé peut être sanctionné». Il ajoutera que les policiers concerné par ces rejets de leur arrêt maladie pourront «établir la réalité du motif médical ayant justifié leur absence».
On devrait alors aussi dans les entreprises privées, pouvoir refuser des arrêts de travail. Il doit y en avoir plus que dans la police.
De toute façon, il devient difficile de savoir qui est qui dans cette affaire, car en effet, après avoir défendu leurs flics, Nunez et sa clique se retournent contre eux, Darmanin ne s’en mêle pas et Macron ne dit rien mais agit peut-être dans l’ombre. Quant à la justice……..? – Et cerise sur le gâteau, les flics qui sont sensés se mettre en retrait pour le public, n’ont jamais été aussi présents sur la route à réaliser des contrôles routiers pour aligner les gens. Allez y comprendre quelque chose.
Comment en sommes nous arrivés là ? Un ministre de l’intérieur qui défend sa police mais doit céder à la raison d’Etat qui consiste à sacrifier quelques flics pour maintenir une fragile paix sociale dans les banlieues explosives. Mollesse de la force publique + lâcheté politique afin de calmer une situation hors contrôle + justice majoritairement compassionnelle envers les délinquants + engorgement des tribunaux + manque de places dans les prisons + hause constante d’une délinquance qui se sent intouchable = …..
la dictature continu, mais sur ce point, l’état ferais une énorme erreur en ne prenant pas en compte les demande des forces de l’ordre
une dictature a un besoin impératif de ces forces , sinon, c’est la révolution qui le fera tomber
ce ministre prouve qu’il est encore plus nul que les autre, il ne connais strictement au rien à la manière de gouverner
pourtant la nullité des autre est difficile à battre
on pourrais croire que dans les gouvernement qui se succède depuis plusieurs décennies, c’est devenu un concours du plus nul a défaut d’être bon
Je suis tout à fait d’accord : c’est à qui sera le plus stupide ! Les policiers devraient s’entendre pour tous ensemble stopper leur travail et surtout faire la grève du zèle : plus de P.V. routier ! En tapant au porte-monnaie, peut-être que l’Etat réagirait plus sainement . …. Mais on peut toujours rêver ! Cela se résume en deux catégories : les uns qui tuent, vandalisent, dealent, crachent sur le drapeau, etc… en toute impunité, et les autres qui travaillent, subissent et paient pour les premiers en ayant de moins en moins de droit et de liberté.
Ce n’est plus un pays, c’est un immense chaos, pour ne pas dire un bordel monstrueux !!!
les policiers n’ont pas le droit de grève, même du zèle.
Je m’étonne qu’un rond de cuir comme ce « nunez », qui n’est pour tout potage qu’un « administratif » surpayé, soit en mesure d’exercer la médecine et de juger de la nécessité d’un arrêt maladie… à moins qu’il ne soit, comme le reste de la clique en place, une sorte de génie omniscient et infaillible….en tout cas je lui prédis de magnifiques emmerdements s’il « refuse » un arrêt et que la suite prouve qu’il avait tort…