Homophobie : Un joueur anglais fait le premier coming out d’un footballeur pro ? Contrairement à l’Angleterre, représentée par le jeune Jake Daniels, il n’y a pas encore de footballeur professionnel français en activité à avoir annoncé son homosexualité..
Jake Daniels, un jeune footballeur anglais, a fait son premier coming-out en Angleterre. Et il ne se sent plus obligé de cacher sa véritable identité, pour paraphraser le jeune Anglais.
Fédérations, clubs, Premier League, stars actuelles ou passées (Harry Kane, David de Gea, Gary Lineker ) ou encore le Prince William… L’attaquant de Blackpool a annoncé officiellement son homosexualité. A 17 ans, le nouveau pro, qui vient de débuter sa carrière en Championship (D2), a particulièrement félicité ses coéquipiers du club et des jeunes pour leur soutien suite à l’annonce.
Un énorme pas en avant vient quand on se rappelle le seul précédent dramatique britannique de 1990 : le précédent de Justin Fashanu. Le coming-out de l’ancien espoir international alors âgé de 29 ans a suscité une hostilité généralisée. Huit ans plus tard, Fashanu s’est suicidé.
Torrent d’homophobie sur les réseaux sociaux
Pendant ce temps, de l’autre côté de la Manche, on débat toujours de « Ganagate » après que le milieu de terrain parisien Idrissa Gueye ait refusé de porter le flocage arc-en-ciel en soutien à la lutte contre l’homophobie, samedi soir à Montpellier. « La politique inclusive du football anglais n’a rien de comparable en France, où il n’y a toujours aucun joueur actif », a déclaré Julien Pontes.
Cela ne changera pas, selon un porte-parole du collectif Rouge Direct, qui s’oppose à l’homophobie dans le mouvement. « Vu le niveau d’homophobie sur les réseaux sociaux, avec des milliers de messages en soutien à la décision d’Idrissa Gueye, on a vite compris que les conditions n’étaient pas réunies. »
Julian Pontes a également souligné l’accent mis sur la concrétisation : « Une figure comme Jurgen Klopp de Liverpool est le modèle que l’on attend d’un entraîneur, et quand un comportement homophobe surgit, il est très résolu à intervenir. C’est plus rassurant que Noël Le Graët, qui a dit qu’il ne sanctionnerait pas l’homophobie, comme il pouvait sanctionner le racisme (le président de la FFF a ensuite corrigé son propos). Un joueur gay a entendu ça, il souffrirait, il se cache, se ment, et ment aux autres. »
L’homophobie serait « le parent pauvre des discriminations » dans le football français, comme l’indiquait l’ancien espoir du TFC Ouissem Belgacem dans son très remarqué témoignage Adieu ma honte (Fayard), qui a brisé le tabou l’an dernier.
La France ‘bien sûr sortira’
Ce serait un euphémisme de dire que l’interprétation que fait Yoann Lemaire de l’évolution de la situation n’est pas tout à fait la même. « En Angleterre, ils ont fait un pas et ont accueilli l’ancien footballeur amateur, qui a été le premier dans notre pays à révéler son homosexualité en 2004. Mais en France, ça arrive aussi. Bien sûr, ce n’est pas facile. Mais vous voyez, tous les Les joueurs de L1 et de L2 ont enfilé ce week-end des maillots arc-en-ciel floqués et un seul a refusé. Nous avons beaucoup de projets avec la FFF et la LFP.»
Sous la bannière de son Association Foot Ensemble, l’Ardennais parcourt la France, de centre de formation en centre de formation. « On a fait un sondage au centre et on a eu des retours qu’on savait qu’il y avait des jeunes gays. Dans l’un d’eux, on savait que deux gosses sortaient ensemble. Et puis oui, c’est compliqué, c’est tabou. «
Les joueurs actifs émulant Jake Daniels ou l’Australien Josh Cavallo doivent avoir du cuir épais pour supporter le poids de cette révélation et ses conséquences dans le vestiaire ou avec de nombreux supporters dont l’ouverture n’est pas la principale caractéristique. « , et jamais auparavant, déplore Julien Pontes. C’est une incitation à la haine, un appel au meurtre. La LFP nous a laissé passer. En 2019, grâce à nous, il y a eu deux Deuxième sanction, une fois contre Lens après que Bollaert ait débordé de slogans homophobes, et une fois encore à Grenoble. Sinon, c’est zéro. »
La LFP défend son « plan d’action cohérent »
L’instance qui régit le football professionnel met en avant les nombreuses initiatives qu’elle a organisées, qui forment un « plan d’action cohérent » sur le long terme. Ce mardi, dans le cadre de la Journée mondiale de l’homophobie, elle a mis aux enchères 144 maillots arc-en-ciel portés par les joueurs lors des journées 37 de L1 et 38 de L2. Les bénéfices seront reversés aux associations partenaires : PanamBoyz & Girlz United, Foot Ensemble et SOS Homophobie.
Une vidéo a également été diffusée mettant en scène 20 joueurs de L1, dont Kylian Mbappé, Dimitri Payet et Dante, avec le message : « Gay ou hétéro, on porte tous le même maillot ». Les précédentes vidéos mettant en scène Yannick Cahuzac, Paul Bernardoni, Adil Rami et Christophe Galtier étaient titrées : « Nous allons soutenir les joueurs qui décident d’affirmer leur homosexualité ».
Olivier Rouyer a également participé à ces travaux. L’ancien international, qui fut le premier footballeur en France à se déclarer homosexuel lors de sa retraite en 2008, se veut optimiste quant à l’évolution des mœurs en France. « Je pense sincèrement, et je le dis depuis longtemps, que si un joueur déclare qu’il est gay, il aura le soutien de tous les footballeurs, dirigeants, sponsors, a-t-il assuré ce mardi. Bien sûr, il y a toujours des fous sur les réseaux sociaux. Mais la planète football tout entière a tout son soutien. »
Religion et homophobie
Des obstacles importants subsistent, dont un sur lequel Julien Pontes et Yoann Lemaire sont d’accord : les interprétations de la religion de nombreux participants mènent à l’homophobie. Mais selon le patron de Foot Ensemble, les choses évoluent dans le bon sens. « Désormais, les clubs doivent avoir des référents d’éducation sociale formés sur ce type de sujet, et Lemaire soutient cela. Il faut savoir que certains clubs sont plus homophobes que d’autres. L’OM est excellent sur ce sujet et a une jeunesse très bienveillante, intéressante. » homme et manager avec un esprit très profond. «
Personne de sensé n’a besoin de savoir si tel ou tel joueur est hétéro ou gay, de même que catho ou protestant et j’en passe et des meilleurs…
La seule chose que l’on peut demander à un sportif étant d’exceller le plus possible dans son sport,
le reste étant pour moi de la pure propagande !…
On se doit de respecter le choix de chacun, mais entre « respecter et adhérer » il y a un précipice que seuls les cerveaux vides ne comprennent pas.
Accepter et ne rien dire devient (pour moi) une pure perversité sexuelle ! j’imagine les joueurs de foot se disant ensuite : » Tiens celui -là je vais pouvoir me le faire dans les douches ! » ou même les spectateurs penser : « tiens celui-là a du passer à la casserole à la mi-temps ! »
Conclusion : je donne 1000 fois raison au joueur Idrissa Gueye.
au foot on pense foot, au rugby : rugby, au handball : handball etc etc etc etc… et ne venez pas nous gonfler avec le reste on s’en b….le ! lol !