Une fois de plus, même si c’est le cas toutes les semaines en moyenne depuis les législatives, des différences fortes, aussi bien idéologiques que philosophiques, sont apparues au sein de la Nupes. Comme à chaque fois, on se demande combien de temps l’alliance des gauches va tenir face à toutes ces dissensions. D’autant qu’ici, nous sommes très loin des déclarations auxquelles nous sommes habituées du côté de l’extrême-gauche. Roussel a, en effet, déclaré : « la gauche doit défendre le travail et ne pas être la gauche des allocations et minima sociaux ».
À qui le PCF s’adresse-t-il?
Dans l’ordre de son discours, ses « alliés » au sein de la Nupes lui reprochent trois formules en particulier. Tout d’abord, Roussel commence par « Les Français nous parlent d’assistanat en nous disant qu’ils travaillent et que, eux, ne travaillent pas ». Plusieurs hypothèses s’opposent ici: on peut tout simplement considérer cette phrase littéralement. Il parle donc des «français» qui travaillent et ceux qui ne travaillent pas en abusant des aides sociales. Mais, évidemment, une autre lecture a été amenée par les mélenchonistes. Le secrétaire du PCF opposerait les français et les étrangers, les français travaillant et les étrangers non. Pour eux, il s’agit de récupérer une partie de l’électorat communiste qui vote Le Pen maintenant.
Puis, Roussel a ajouté qu’il souhaite «mettre fin à un système qui nourrit le chômage par les allocations-chômage et le RSA.» Il insiste: «Le sujet n’est pas d’augmenter les minima sociaux mais de sortir des minima sociaux.» Il n’en fallait pas plus que pour que Mathilde Panot, présidente du groupe LFI, ne s’emporte: «Nous ne pouvons pas combattre ni les libéraux ni l’extrême droite en reprenant leurs mots : l’assurance-chômage et le RSA vont être de grosses batailles de la rentrée». Évidemment, parler de remettre la France au travail dans un groupe qui voit l’emploi comme un ennemi et prône une vie quasi uniquement financée par l’État, n’est pas fait pour apaiser les tensions au sein de la Nupes. En toute logique, dans une discours basé sur l’avenir de l’emploi en France, Panot a ajouté: «Nous sommes le premier parti chez les précaires et les chômeurs, chez les femmes et chez les jeunes», a poursuivi la députée mélenchoniste en évoquant « l’intersectionnalité des luttes sociales, écologistes, antiracistes, féministes, LGBTQ +, etc.».
Cette sortie de Panot marque bien une rupture de plus en plus claire à gauche sur la notion de lutte des classes et ce qu’on entend par classe. Il s’agit d’un débat de fond à gauche sur la définition de l’électorat populaire à reconquérir, avec une tension entre l’histoire ouvriériste et une nouvelle approche autour de la notion de «minorités». Ce qui est démontré par le troisième élément reproché à Roussel qui a terminé par: «Notre horizon est de construire une société où il n’y a plus d’allocation-chômage ou de RSA et de primes, une société où il y a de vrais salaires, a exposé le secrétaire national du PCF. C’est par le travail que chacun retrouve sa dignité, rentre chez lui fier de partager avec ses enfants ce qu’il a fait, et qu’on peut construire une grande ambition pour notre pays.». Ici, il aborde donc la fonction sociale du travail. Cette fois-ci, c’est Julien Bayou, secrétaire général d’EELV, accessoirement bailleur d’appartements pour des sociétés de production à Paris, qui répond avec une rhétorique très différente: «on doit aussi se libérer du travail » et que « la réduction du temps de travail permet aussi de développer les loisirs ».
Oui les NUPES comme Mélenchon qui n’a JAMAIS bossé, des profiteurs ,des cafards la ruine du Pays
Faben Roussel a raison, voici ce que j’ai trouvé sur internet
Une assistance sociale indique à une personne ce qu’elle peut toucher en étant au Rsa
José réponse à Marie j’ai supprimé une partie des pseudos
Marie est pas les bon prix la caf m’a dit 550 RSA plus 170 AIDE fond de solidarité et 140 de caf plus les restaurants du coeur et la croix rouge Française et 100 minimum par le CCAS et le paiement d une facture par ans d électricité en don non remboursable et je met 240 euro de loyer charge et chauffage compris logement social . Et on garde la mutuelle gratuite j avais calculé avec l assistante sociale avec toute les aide réuni argent don et nourriture ça fait l équivalent d un SMIC 1300 euro
Fabien Roussel, ne fait que dire la même chose que la majorité des Français de toutes origines qui trouvent inacceptable de gagner moins en travaillant que d’autres qui touchent les prestations de l’Etat sans aucune obligation.
La dégressivité des prestations devrait être systématique, concernant les ruptures conventionnelles d’emplois elles devraient être mieux encadrées car les abus sont fréquents.