Le texte acte que ces derniers ne sont plus l’unique pilier et porte d’entrée du système de santé; les infirmières libérales, qui étaient cantonnées jusque là à un rôle auxiliaire malgré leur omniprésence chez les malades, se hissent au rang de second acteur majeur de la santé.
Sous réserve que ce compromis soit ratifié, certains actes devraient donc leur être transférés ainsi qu’aux pharmaciens et aux kinésithérapeutes. Dans les déserts médicaux, tous ces professionnels pourraient même accueillir seuls les patients qui ne trouvent plus de médecin qu’aux urgences de l’hôpital le plus proche. En cas de besoin, ils pourront aussi les orienter vers des médecins disponibles. Patrick Chamboredon, président de l’ordre national des infirmiers, explique qu’«avec les autres professionnels de santé, nous avons cassé le totem. Ce n’est pas une revanche mais une satisfaction car on permet enfin le libre choix du patient».
Quels actes pourront-être transférés?
Pour Pascale Mathieu, présidente de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes, la discussion restait «taboue» chez les médecins: «Il y avait de l’affect, peu de rationnel et un problème identitaire. L’objectif d’améliorer la vie des patients passait peut-être après la crainte de perdre leur monopole». Tandis que l’idée du partage des actes, pratiqué par les ophtalmologistes depuis leur rapprochement avec les orthoptistes, est ancienne. Le détonateur a été le départ massif de généralistes à la retraite. Le géographe Olivier Lacoste, auteur d’une étude pour l’ordre des infirmiers, nous apprend qu’«il n’y a pas de désert infirmier, et la densité infirmière est particulièrement élevée dans les zones sous-dotées en généralistes».
L’ORL à la retraite François Arnault, tout nouveau président de l’ordre des médecins, juge qu’il est «éthiquement insupportable» de voir autant de patients sans médecin traitant. «On n’est pas très loin d’une médecine à deux vitesses. Cela nous a conduits à accepter le transfert d’actes dans une pratique coordonnée. Six millions de Français auront accès à un professionnel de santé et les généralistes pourront se recentrer sur le diagnostic, les consultations longues consacrées à l’annonce de pathologies lourdes ou à de la prévention». Malheureusement, certains syndicats médicaux et parlementaires en blouse blanche s’emploieront à enterrer le dossier. En 2021, le Parlement avait accordé aux pharmaciens le droit de soigner les cystites et les angines bénignes mais les décrets d’application du texte n’ont jamais été publiés au Journal officiel..
Le monde médical est »vent debout » contre les homéopathes dont les consultations sont déremboursées alors qu’ils sont MEDECINS et voilà que les infirmiers ‘dont on manque aussi…)les pharmaciens, pourraient faire des diagnostics et remplacer les médecins……..j’ai 83 ans, je ne reconnais plus MA FRANCE en rien et j’espère que la faucheuse viendra me prendre au plus vite car vieillir dans ces conditions lorsque l’on est seul sans les moyens nécessaires pour éviter les pires des mouroirs est une angoisse permanente…..Au fait, pourquoi les médecins devraient-ils se libérer pour faire de la »prévention »??? Je pense que des infirmières ou des aides-soignantes ne voulant plus travailler en hôpital pourraient être formées pour assurer ce travail.
L’ordre des Infirmiers est refusé par 69% des infirmiers salariés… Pourquoi ne pas le dissoudre ?
On devrait aussi permettre aux rebouteux de réparer les vélos.
Pourquoi ne pas nommer Benoît XVI à la tête du planning familial ?
Cela devient du grand n’importe quoi !!! Tout part en vrille …
Ordre de médecins = Désordre de la santé publique.
Très d’accord!!!
Il faut le dissoudre car c’est un abris de tout ces médecins incompétents qui ne répondent jamais des fautes professionnelles.
Tout part en vrille
dans des pays vue par la France , ils étaient décris comme pays sous développés….pourtant dans les années 1970, ils existaient des dispensaires ou les patients pouvaient consulter un médecin, c’est certain que les toubibs ne roulaient pas avec des jaguars ou gros 4/4 mais ils étaient présents et les patients satisfaits, en France on critiquaient sérieusement ce genre d’opération….aujourd’hui on est bien en dessous de tout ça, pire que tous ces pays, nous sommes retournés à l’âge de la préhistoire, vive le progrés, vive l’orgueil bien français qui nous anime toujours quand on veut faire les « grands »
Ils s’en fou… de la langue, seul le pognon les attire comme les mouches bleues sur les déjections ! Et tout ça à cause d’une association de malfaiteurs Vichissoise : l’ordre des médecins !