Trois corps ont été retrouvés dans un appartement à Rome, par la police italienne, le 17 novembre. Selon les premières analyses, les victimes ont reçu des coups de couteau. De son côté, la presse suggère qu’il s’agirait probablement d’un tueur en série.
Des blessures à la tête et au ventre
Les corps de deux d’entre elles ont été trouvés dans un immeuble du quartier de Prati, un des plus chics de Rome, rapporte Il Corriere della Sera. L’une d’elles, âgée d’une quarantaine d’années, a été trouvée nu sur le palier par un voisin. Elle avait des blessures à la tête et au ventre. C’est en intervenant que la police tombe sur la seconde victime. Quant à la troisième, une Sud-Américaine transgenre, de 65 ans, son corps a été trouvé une heure plus tard, dans un appartement du même quartier, par un de ses amis.
Selon les premiers éléments de l’enquête, elles auraient toutes été tuées au couteau. Les quotidiens, Il Messaggero et La Repubblica, s’inquiètent que ces actes n’aient été commis par un tueur en série. Mais les analyses se poursuivent pour confirmer, ou non, que le meurtre de la Colombienne et celui des deux Chinoises est lié. Les téléphones des victimes sont, eux aussi, analysés.
Mauvaise réputation
« Tout le monde savait qu’il y avait un appartement de mauvaise réputation ici, avec des gens arrivant à deux, trois heures du matin », raconte une habitante de l’immeuble, où ont été retrouvés les corps des victimes chinoises.
La police soutient qu’il s’agit « probablement des travailleuses du sexe », selon la police. D’après eux, la Sud-Américaine avait été mortellement blessée à l’abdomen.