55 ans après les faits, celui que l’on surnomme le « Torso Killer » vient d’être condamné à 25 ans de prison, pour le meurtre d’une femme, lundi 5 décembre, dans le New Jersey. Il a aussi reconnu quatre autres crimes.
Têtes et membres coupés
Il avait déjà été condamné pour onze meurtres. Il vient d’être de nouveaux condamnés pour le meurtre de cinq femmes, survenu à la fin des années 60 et au début des années 70, à Long Island, aux États-Unis. Richard Cottingham, 76 ans aujourd’hui, ancien programmateur informatique pour une compagnie d’assurance-maladie, à New York, doit son surnom au fait qu’il ait coupé la tête et les membres de plusieurs de ses victimes, révèle The Guardian. Il a été enfermé en 1980, après d’autres meurtres. À ce moment-là, il avoue être responsable de la mort de 100 personnes.
Parmi les victimes dont il vient d’avouer le meurtre, il y a Diane Cusick, 23 ans, tuée en février 1968. D’après les enquêteurs, le jour du meurtre, elle aurait quitté son poste dans une école de danse pour enfants et serait passée s’acheter une paire de chaussures dans un centre commercial. Richard Cottingham la repère et la suit jusqu’à sa voiture. Là, il se fait passer pour un agent de sécurité ou un policier. Puis, il l’accuse d’avoir volé les chaussures avant de l’attraper et de l’abattre. D’après le médecin légiste de l’époque révèle qu’elle est morte par étouffement.
25 ans de réclusion criminelle
L’ADN de Richard Cottingham a été enregistré dans une base de données nationale en 2016, après le meurtre survenu dans le New Jersey. C’est de cette manière que les enquêteurs ont fait le rapprochement entre lui et les meurtres de cinq femmes, non élucidées. Durant l’audience, il reconnait le meurtre de quatre autres femmes dans les années 1972 et 1973. Il a été condamné à 25 ans de réclusion criminelle et ne sortira jamais de prison.
« Aujourd’hui est l’un des jours les plus émouvants que nous ayons jamais eu au bureau du procureur du comté de Nassau. Dans le cas de Diane Cusick, sa famille a attendu près de 55 ans pour que quelqu’un soit tenu responsable de sa mort », se réjouit la procureure Anne Donnelly.