Âgé de 44 ans, l’homme a été condamné mardi 6 décembre par le tribunal correctionnel de Paris à une peine de 18 mois d’emprisonnement avec un sursis probatoire de 3 ans, pour des faits de violences conjugales.
Terrorisme conjugal
Sa peine a été assortie d’une interdiction de port d’arme pendant cinq ans. Il lui est également défendu de se présenter au domicile de son ex-femme. Il doit l’indemniser, mais a aussi l’obligation de se soigner. « La peine prononcée est forte et a pris en considération la nécessaire protection de la victime », d’après Me Pauline Rongier, l’avocate de cette dernière.
Le policier a comparu le 30 août dernier devant la 30e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Il a battu sa femme durant deux ans, entre 2019 et 2021. Le psychiatre de la victime parle de « terrorisme conjugal ». Étranglements, coups de poing ou de coude, coup de chaussure au visage, il a été d’une violence extrême avec elle. Quant aux motifs de ces excès, ils sont d’une insignifiance certaine : elle s’endort devant la télé, elle n’a pas d’huile de tournesol dans ses placards, elle lui fait un trou dans la barbe en le rasant, résume Le Parisien.
Engueulade sur engueulade
La victime a fini par déposer plainte, huit mois après leur rupture. Il semblerait qu’elle ait eu peur de finir comme Amanda Glain, jeune femme qui a été étranglée par son conjoint, policier lui aussi, Arnaud Bonnefoy, en janvier dernier. Durant le procès, l’accusé parle « d’échanges de coups réciproques » et reconnaît que ces violences sont inacceptables. Il dit que son ex est d’une jalousie pathologique et qu’elle lui envoie jusqu’à 250 messages par jour. « C’était engueulade sur engueulade, j’ai perdu pied et j’ai eu des gestes déplacés », raconte-t-il.
« Qu’elle soit l’expression d’une justice étourdie ou d’une justice molle, cette décision pose en tout cas la question de rendre automatique l’exécution provisoire des décisions prononcées en matière de violences conjugales, surtout lorsque les obligations du sursis probatoire répondent à un impératif de protection de la victime », d’après Pauline Rongier. L’homme a dix jours pour faire appel.
On engage n’importe qui dans la police : quand la formation sera-t-elle d’une durée et d’une qualité suffisante ? Et quand fera-t-on examiner les postulants par un(e) psychologue ou psychiatre au lieu de laisser des fous furieux régenter et terroriser la population et jusqu’à leur propre famille
Bonjour,
Si vous me permettez, vous ne connaissez pas grand chose de l’humain, d’un homme comme d’une femme, quelque soit sa profession, sa fonction même très sélective, peut « perdre pied » dans sa vie pour diverses raisons, professionnelle, familiale et être amener à commettre des délits de cet ordre. Il ne faut pas jeter en pâture toute une profession quelle qu’elle soit. Je ne suis pas policier, juste un simple citoyen respectueux de nos institutions démocratiques.
tout le monde peut perdre pieds pas seulement la police c’est grave qu’il est battu sa femme il faut le soignierapres ce qu’il a fait plus dans la police je ne soutiens pas ils ont des droles de metier se faire insulter a chaque arrestation cela doit monter a la tete
girard oui il ne faut pas jeter en pâture tout et n’importe quoi, par contre tout acte de violence doit être sévèrement puni, cela va calmer les violents et leur faire faire une obligation de soins aussi. Par contre il faut aussi prévenir qu’une personne qui lève la main une fois récidivera toujours…. Donc, ne pas attendre des mois signaler immédiatement et demandez une prise en charge même si il y a des excuses ou des pardons…….divers et variés