Un désaccord profond sur cette réforme
Le secrétaire général de la CFDT dira d’ailleurs que «quand le gouvernement et le président de la République, dans leurs vœux, disent que “le système est menacé dans son existence” : non, ce n’est pas vrai», a ainsi estimé Laurent Berger. Il a néanmoins laissé une porte ouverte au dialogue en ajoutant: « Ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas un souci d’équilibre, et on peut y travailler».
Par conséquent, si l’exécutif venait donc à relever l’âge de départ à la retraite à 64 ou 65 ans, dans le cadre de cette très délicate réforme, Laurent Berger a déjà prévenu que des «mobilisations en commun» avec les autres organisations syndicales seront annoncées. Le texte de la réforme doit être révélé mardi prochain, avant d’être présenté en Conseil des ministres le 23 janvier. Élisabeth Borne, lors de son entretien sur France Info, a annoncé qu’il sera ensuite examiné à l’Assemblée nationale au début du mois de février avec l’objectif d’une entrée en vigueur avant «la fin de cet été».
Des oppositions qui ne laissent pas voir d’apaisement dans le dialogue social
Dans cette même interview du mardi 3 janvier, bien que la Première ministre avait assuré que le report de l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans, dans le cadre de la réforme du gouvernement, n’était «pas un totem», pour le patron de la CFDT, «64 ans, c’est inacceptable». Le secrétaire général du syndicat a en effet fustigé la réforme des retraites, mercredi, lors d’un entretien sur RTL, au lendemain de sa rencontre à Matignon avec la Première ministre qu’on imagine assez houleuse.
LAURENT BERGER et ses collègues de la CFDT et de tous les autres syndicats doivent TOUT faire pour empêcher E. MACRON et la 1ère ministre de revenir sur l’âge de départ en retraite . Si non, les évènements pourraient très mal tourner pour ce gouvernement de MENTEURS et d’INCAPABLES !!!